À qui de droit, Par la…

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À qui de droit,

Par la présente, je désire exprimer ma ferme opposition et ma grande déception en ce qui concerne l'annexe 6 du Projet de loi 229. L’annexe 6 menace directement l’état futur des terres humides et des vallées fluviales et le cadre de protection contre les inondations récemment adoptée par le gouvernement de l’Ontario.

Les offices de protection de la nature fournissent depuis près de 80 ans un soutien solide à la planification de l'utilisation des terres. Non seulement ils arrêtant un développement inapproprié, mais mènent également la restauration des terres dégradées par les mauvaises pratiques d'utilisation des terres antérieures qui ont entrainé la perte de terres agricoles, des inondations, perte d'habitat naturel.

Les zones humides font partie des écosystèmes les plus productifs de la planète. Ils ont été décrits à la fois comme les «reins du paysage», en raison des fonctions qu'ils remplissent dans les cycles hydrologiques et chimiques, et comme des «supermarchés biologiques» en raison des réseaux trophiques étendus et de la riche biodiversité qu'ils soutiennent.

Grâce à la législation introduite dans un projet de loi budgétaire adopté le 8 décembre, les 36 offices de protection de la nature de la province seront contraints de donner le feu vert à des projets de développement pour lesquels le gouvernement émet un arrêté ministériel qui annule leur indépendance. Les arrêtés de zonage (MZO) dits ministériels existent depuis des années mais ne sont destinés à être utilisés qu'en de rares occasions. Maintenant, les MZOs priveront les autorités de conservation de leur capacité à refuser des permis aux projets de développement qu'ils jugent nuisibles. Dorénavant, les MZO seront des canaux plus faciles pour que les promoteurs puissent construire leurs projets se fait au détriment d'un régime de conservation conçu pour répondre aux besoins à long terme. Le projet de loi permettra aux promoteurs de contourner les CA et d'obtenir des permis de développement dans les terres humides, les plaines inondables et les forêts directement du gouvernement provincial.

À mon avis, la question est si importante que cette législation doit être modifiée pour rétablir la capacité des Offices de protection de la nature de protéger les forêts, les terres humides, les terres agricoles et les vallées fluviales de l'Ontario pour la santé à long terme des terres de l'Ontario et de ses citoyens.