J’habite à Saint-Bernardin…

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J’habite à Saint-Bernardin depuis 43 ans et mon époux est né dans le petit village de Saint- Bernardin dans l’est ontarien. Sa famille y est venue s’y installer dix générations avant lui. Donc il va s’en dire que nous avons appris à bien connaître la région. Nous tenons à exprimer nos nombreuses inquiétudes en ce qui a trait à l’installation de certaines éoliennes dans la localité. Notre maison est situé tout près du chemin de comté 22. Trois adultes y vivent à temps pleins et nos petits enfants à 60% du temps. Il va s’en dire que nous utilisons cette route au quotidien pour nos déplacements soit en autos, en bicyclettes et en marchant. Quatre des éoliennes sont situés trop près du chemin de comté 22. Le bout de la palme de la T7, qui est la plus près de notre maison, n’est seulement qu’à 15,4 mètres de la route du côté est. Le bout de la palme de la T2 pour sa part est à 14,7 mètres de la route du côté est. Ensuite le bout de la palme de la T9 est à 29,0 mètres de la route du côté ouest et le bout de la palme de la T11 est à 14,5 mètre de la même route du côté est. Il en est de même pour la T3 , le bout de la palme est à 17,4 mètres de la montée Dupont du côté est et pour la T10, le bout de la palme est à 11 mètres seulement du chemin de St-Isidore du côté sud). Nous sommes également propriétaire d’un autre terrain qui est traversé par un ruisseau. Ce même ruisseau passe au sud du terrain sur lequel selon les plans se retrouvera la T7. Lorsqu’on descend près du ruisseau l’argile de Léda est très visible. Il y a régulièrement des glissements de terrain près du ruisseau et il change de trajectoire. Il y a une vingtaine d’années, la conservation de la rivière Nation Sud ont mis en terre de nombreux pins et épinettes aux abords des ruisseaux entourant le village de Saint-Bernardin pour tenter d’éviter des glissements de terrain. C’est très connu que toute notre région est sujette aux éboulements de terrains de façon régulière depuis plus de cent ans . Les éoliennes T4 et T5 sont également situées sur un lit d’argile Léda. Donc malgré l’historique reconnu en matière d’argile Léda, les experts disent qu’il n’y a pas de risques, voulant se faire rassurant. C’est difficile pourtant de ne pas douter, même avec tout le respect que je voudrais avoir envers les experts, puisque n’y eux n’y moi nous retrouverons au niveau de l’argile lors du forage. Et nous ignorons tous ce que dame nature nous réservera lors du forage et de la coulée de ciment fait pour l’installation. Le forage aussi m’inquiète. La compagnie, pour se montrer rassurante, lorsque l’on mentionnait l’argile de Léda et la lourdeur d’une éolienne, expliquait que les éoliennes vont être ancrées au roc. Et là le problème ! La tourbière Alfred Bog est situé au nord du chemin de comté 10 qui se trouve au nord du terrain sur lequel sera installé la T7. Le gouvernement a permis l’exploitation de la tourbière, il y a plusieurs années et le niveau de nos puits d’eau potable ont été grandement affectés. Plusieurs propriétaires ont dû se tourner vers des puits forés. C’est notre cas. Puisque l’eau que l’on retrouvent dans notre puits artésien et ceux de nos voisins se situent entre des couches de rocs et que n’y nous, n’y nos experts ne vivent sous le sol et sous les couches de rocs, le forage ne fait que provoquer chez-moi de grandes inquiétudes visant la performance de notre puits dans les semaines , les mois et les années suivant l’installation de l’éoliennes T7. L’eau est une denrée essentiel au bien-être de notre maisonnée. Dès le début la compagnie RES était au courant de mes inquiétudes, elle qui déclare être un membre responsable de notre communauté et être bon voisin. La compagnie avait donc le temps et l’espace pour repositionner quelques-une des éoliennes pour utiliser les nouvelles norme du Ministère qui établissent les distances acceptables des éoliennes par rapport à nos maisons. Malheureusement, elle ne l’a pas fait. Plusieurs personnes anglophones font partie de mes relations. Lorsqu’ils ont des documents important à lire ils ont la chance de pouvoir le faire dans leur langue. Je suis francophone et je suis à l’aise de discuter en anglais. Mais lorsqu’il en vient à des documents légaux et scientifiques j’aimerais bien avoir la chance de pouvoir consulter et étudier tous documents importants pour le futur de ma famille dans ma langue maternelle. Je me serais attendue que le tout serait fait dans le plus grand respect.