Directive de planification de la gestion des incendies pour les parcs provinciaux et les réserves de conservation

Résumé des commentaires

Nous avons reçu sept commentaires au total au sujet de cette proposition. Les commentaires comprenaient notamment ce qui suit :

• la suggestion que tous les détenteurs de tenure forestière à des fins touristiques dans les zones protégées doivent être avisés au moment de la préparation des cartes des biens, des ressources et des occasions et de l’intégration des renseignements sur les tenures à la cartographie ;
• des préoccupations quant à la protection des bâtiments et des structures ainsi qu’aux répercussions potentielles sur l’exercice des droits ancestraux et des droits issus de traités par les Autochtones si les cabanes de trappe et les autres valeurs autochtones ne sont pas indiquées comme devant être protégées contre les feux de végétation ;
• une demande de renseignements sur l’emplacement et la période des brûlages dirigés et sur les évaluations des répercussions écologiques potentielles ;
• des suggestions d’effectuer des analyses et des modèles plus détaillés dans le cadre de l’élaboration des cartes des biens, des ressources et des occasions afin d’affiner les évaluations des avantages et des répercussions des feux de végétation, en particulier en ce qui concerne les effets du changement climatique ;
• la reconnaissance des changements dans le comportement des incendies se produisant dans les tourbières en raison du changement climatique.

La façon dont nous avons tenu compte des commentaires

Nous avons apporté des modifications mineures à la directive mise à jour de façon à :

• reconnaître précisément les exploitants d’entreprises touristiques et les autres détenteurs de tenure forestière (p. ex., les camps de loisirs privés) comme des intervenants dans la planification de la gestion des incendies ;
• intégrer l’information relative au permis d’occupation dans les parcs provinciaux et les réserves de conservation dans les cartes des biens, des ressources et des occasions.

Nous avons jugé que la protection des bâtiments et des structures est suffisamment abordée dans la directive mise à jour. La directive comprend des directives sur la consultation des collectivités autochtones pendant la planification de la gestion des incendies afin de déterminer les biens et les ressources qui devraient être protégés contre les feux de végétation, notamment les structures ou les autres valeurs nécessaires à l’exercice des droits ancestraux et des droits issus de traités. Comme il est décrit dans la directive, les Services d’urgence, d’aviation et de lutte contre les feux de forêt (SUALFF) interviennent de façon appropriée lors d’un feu de végétation en étant guidés par la Stratégie de gestion des feux de broussailles. Dans le cadre de cette stratégie, toutes les structures connues sont classées par ordre de priorité, selon les capacités des SUALFF au moment d’un incendie.

Bien que la directive donne des conseils sur la détermination des possibilités de brûlages dirigés dans les parcs provinciaux et les réserves de conservation ainsi que sur l’évaluation des répercussions possibles, elle ne propose pas de lieux précis pour effectuer les brûlages dirigés.

Le gouvernement a apporté des modifications mineures pour reconnaître le caractère immédiat du changement climatique en ce qui concerne ce qui suit :

• la planification de la gestion des incendies ;
• les changements dans le comportement des incendies dans les tourbières.

Nous n’avons pas apporté de changements qui exigeaient d’effectuer une analyse plus détaillée des cartes des biens, des ressources et des occasions, lesquelles sont destinées à être un processus simplifié convenant aux situations peu complexes. L’utilisation de modèles pour évaluer les effets du changement climatique sur le régime des incendies et les répercussions écologiques est déjà incluse dans l’orientation de la préparation des plans de gestion des incendies, qui sont élaborés de manière à convenir à des situations complexes dans le cadre desquelles des évaluations plus précises des répercussions possibles pourraient être nécessaires.