Commentaire 2 - Protocole de…

Commentaire 2 - Protocole de conformité visant le bruit généré par les centrales d'éoliennes Le Protocole de conformité visant le bruit généré par les centrales d'éoliennes a été modifié par la province en mai 2017. Toutefois, ce protocole n’oblige pas les promoteurs à inclure le spectre complet du bruit, des vibrations et des émissions des éoliennes dans leur modélisation du bruit, bien que les données scientifiques démontrent que ceux-ci existent*. *Council of Canadian Academies. 2015. Understanding the Evidence: wind turbine noise, Ottawa. Page xiv. 25 Ibid. Extrait du résumé de l’étude de Santé Canada : Remarque : Pour favoriser la compréhension des concepts présentés dans cette section, Santé Canada a préparé un court introduction au bruit. Les chercheurs qui étudient la réaction des collectivités face au bruit mesurent habituellement différents niveaux de son en se servant de l'unité de mesure appelée décibel pondéré en gamme A (dBA). La pondération en gamme A indiqué comment les gens réagissent à l'intensité des sons courants; cela dit, elle accorde moins d'importance aux fréquences auxquelles l'oreille est moins sensible. Pour la plupart des sources de bruit ambiant, il s'agit d'une pratique acceptable. Toutefois, lorsqu'une source sonore comporte une quantité importante de basses fréquences, l'utilisation d'un filtre pondéré A ne permet pas de faire entièrement état de l'incidence ou de l'effet de perturbation du son (désagrément). Dans ce cas, l'utilisation d'un filtre pondéré C (dBC) peut être plus appropriée, vu qu'il tient compte davantage de la contribution des basses fréquences que le filtre pondéré A. Depuis 30 ans, les recherches de la professeure Mariana Alves-Pereira portent sur l’exposition de personnes aux infrasons dans des milieux de travail et des résidences. Ces recherches et des expériences sur des rats de laboratoires démontrent la réponse biologique des tissus aux infrasons et leurs effets négatifs sur la santé et s’appuient sur des travaux de recherche du Ingber Lab de l’Université Harvard et de la théorie de la tenségrité. Selon la professeure Mariana Alves-Pereira, PhD, les mesures dBa (décibels pondérés en gamme A) sont inadéquates pour quantifier le bruit sous 100 Hz et les résultats obtenus avec cette mesure ne sont tout simplement pas scientifiquement valides. https://www.researchgate.net/profile/Mariana_Alves-pereira https://apps.childrenshospital.org/clinical/research/ingber/Tensegrity.html Le bruit est une vibration causée par une force physique. Le Gouvernement du Canada (Institut canadien de conservation) décrit ainsi les effets de la vibration sur des personnes. Effets de la vibration sur des personnes On permet ainsi une comparaison aux sources fréquentes de vibration. L'être humain est sensible aux vibrations de très faible amplitude entre 0,1 et 0,5 mm/s. La sensibilité maximale de l'humain aux vibrations se situe entre 5 et 30 Hz, soit la même plage de fréquences que génèrent de nombreuses activités de construction (Dowding 1996). C'est la raison pour laquelle des plaintes s'élèvent et des préoccupations émergent pendant les travaux de construction, même si l'amplitude des vibrations qu'ils génèrent est relativement faible. https://www.canada.ca/fr/institut-conservation/services/agents-deterioration/forces-physiques.html# vibration4 Je suis une personne très sensible au bruit et aux vibrations. Notre maison n’est pas munie d’un système d’aire climatisé parce que je trouve le bruit et les vibrations de ces systèmes vraiment insupportables, tout comme le bruit et les vibrations des hottes de cuisine, des ventilateurs et autres appareils du genre. Toutefois, même si nous avons quelques-uns de ces appareils, je peux contrôler leur fonctionnement, ce qui serait impossible avec les éoliennes industrielles prévues près de chez nous. J’exige que le protocole tienne compte du spectre complet du bruit, des vibrations et des émissions des éoliennes dans leur modélisation du bruit et que le projet Eastern Fields en tienne compte dans sa modélisation.