Update Announcement
Le 5 mai 2025, nous avons ajouté un lien vers le projet de loi 5, Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en libérant son économie dans la section Liens connexes du présent avis.
Cette consultation a eu lieu :
du 17 avril 2025
au 17 mai 2025
Résumé de la décision
Modifier la Loi sur les mines pour instaurer l’approche « un projet, une évaluation » et la Loi sur les mines, la Loi sur la Commission de l’énergie et la Loi sur l’électricité pour créer des pouvoirs protégeant la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux et limiter la participation étrangère au secteur provincial de l’énergie.
Détails de la décision
Le 5 juin 2025, les annexes 1, 5 et 6 du Projet de loi 5, Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en libérant son économie ont reçu la sanction royale. Par conséquent, différentes modifications ont été apportées à la Loi sur les mines, à la Loi de 1998 sur l’électricité et à la Loi de 1998 sur la Commission de l’énergie de l’Ontario. L’annexe 5 entre en vigueur le jour que le lieutenant-gouverneur en conseil fixe par décret.
L’annexe 5 modifie la Loi sur les mines par l’intégration d’une approche « un projet, une évaluation » dans les projets désignés et par la création de nouveaux pouvoirs pour protéger la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux. Certaines des principales modifications sont décrites plus bas.
- Enchâsser dans la loi l’approche « un projet, une évaluation » pour l’octroi de permis
L’approche « un projet, une évaluation » nouvellement prescrite par la loi instaure un nouveau processus pour tous les projets désignés par le ministre de l’Énergie et des Mines (le « ministre »). Par le passé, tous les promoteurs miniers devaient interagir séparément avec chacun des ministères et chacune des communautés autochtones pour obtenir les différents permis et autorisations nécessaires à un projet minier. La nouvelle approche prévoit un soutien spécialisé en gestion de projet qui implique d’examiner le projet minier désigné dans son ensemble pour coordonner le processus de consultation et de délivrance des autorisations et permis. Elle vise à simplifier le processus d’approbation et à réduire le temps consacré à l’examen du projet par le gouvernement, tout en respectant les obligations constitutionnelles de celui-ci envers les communautés autochtones.
Les principaux éléments des modifications apportées à la Loi sur les mines sont les suivants :
- Le ministre peut constituer une équipe chargée de la délivrance des autorisations et permis miniers pour tout projet minier qu’il désigne.
- Le sous-ministre de l’Énergie et des Mines peut nommer un chef pour chacune de ces équipes.
- Une fois tous les renseignements requis reçus du promoteur, l’équipe doit préparer un plan intégré de délivrance des autorisations et permis et de consultation (le « plan »), et se concerter avec tout autre ministère concerné pour accélérer le traitement et l’examen de la demande ainsi que la prise de décision relativement à la délivrance des autorisations et permis indiqués dans le plan.
- Le lieutenant-gouverneur en conseil (le « LGC ») peut prendre un règlement en application de toute loi afin de prescrire les normes de service que les ministères doivent respecter relativement aux permis et autorisations indiqués dans le plan.
- Ces règlements peuvent préciser si le promoteur a droit au remboursement des droits payés en cas de non-respect des normes de service prescrites.
- Ils peuvent aussi prévoir la signification d’avis simultanés au ministre et au sous-ministre adjoint quand survient un problème susceptible de bousculer l’échéancier.
Les projets miniers doivent faire l’objet de permis et d’autorisations délivrés par de multiples ministères, chacun d’eux réalisant ses propres processus d’examen et, s’il y a lieu, de consultation auprès des communautés autochtones. Le cadre actuel cause des chevauchements, des retards dans les décisions et un lourd fardeau pour les communautés autochtones, qui sont consultées sur chaque demande de permis distincte pour la même zone de projet. L’approche « un projet, une évaluation » garantira la coordination du processus de délivrance de permis de façon à réduire les chevauchements et les retards et à générer des économies de temps et d’argent.
Cette nouvelle approche ne remplace aucune exigence réglementaire ou législative visant les promoteurs.
Par ailleurs, l’intégration de cette approche à la Loi sur les mines n’aura pas de répercussions d’ordre environnemental étant donné qu’elle se limite à l’instauration d’un processus administratif de collaboration avec les promoteurs et les autres ministères ainsi qu’à la bonne coordination du processus de consultation des communautés autochtones en tant que devoir de la Couronne. L’approche permettra au personnel ministériel de travailler avec le promoteur à l’élaboration d’un plan intégré de délivrance des autorisations et permis et de consultation pour faciliter l’obtention des permis auprès de tous les ministères concernés. Les promoteurs doivent toujours se conformer à la Loi sur les mines et à toutes les autres exigences réglementaires applicables (celles du ministère des Richesses naturelles, du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs, etc.).
- Limiter la participation de pays étrangers à l’économie de l’Ontario
Le Projet de loi 5, Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en libérant son économie prévoit plusieurs modifications visant à protéger l’économie de l’Ontario contre les antagonistes étrangers.
Protéger la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux
Les modifications apportées à la Loi sur les mines introduisent de nouveaux outils permettant à l’Ontario de prendre les mesures nécessaires pour protéger la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux.
Les principaux éléments des modifications apportées à la Loi sur les mines sont les suivants :
- L’objet de la Loi sur les mines mentionne la protection de l’économie ontarienne.
- Le ministre peut prendre un arrêté suspendant l’exécution de tout ou partie des fonctions du Système d’administration des terrains miniers (SATM) s’il estime que l’arrêté est souhaitable pour la protection de la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux.
- Dans sa décision, le ministre doit tenir compte de toute évaluation des risques fournie par le ministère du Solliciteur général, des intérêts économiques de l’Ontario et des facteurs prescrits.
- Le ministre peut prendre les arrêtés suivants si, à son avis, l’arrêté est souhaitable pour la protection de la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux :
- Suspendre, restreindre ou résilier un compte dans le SATM et les permis d’un prospecteur.
- Interdire à une personne de s’inscrire comme utilisateur dans le SATM ou d’obtenir un permis de prospecteur.
- Refuser la délivrance d’un bail.
- Sous réserve de l’autorisation préalable du LGC, annuler ou révoquer un permis d’occupation ou un claim non concédé par lettres patentes et résilier un bail.
- Dans sa décision, le ministre tient compte de toute évaluation des risques fournie par le ministère du Solliciteur général, des intérêts économiques de l’Ontario et des facteurs prescrits.
- Suspendre, restreindre ou résilier un compte dans le SATM et les permis d’un prospecteur.
Grâce à ces modifications, l’Ontario aura les outils nécessaires pour protéger la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux.
Ces modifications législatives ne devraient entraîner aucune répercussion d’ordre environnemental.
Limiter la participation de pays étrangers au secteur de l’énergie de l’Ontario
Le ministère de l’Énergie et des Mines (MEM) a apporté des modifications à la Loi de 1998 sur l’électricité et à la Loi de 1998 sur la Commission de l’énergie de l’Ontario.
- Le Ministère peut maintenant, par règlement, limiter la participation de pays étrangers au secteur de l’énergie de l’Ontario (plus précisément, en ce qui concerne l’équipement, les systèmes, les services, les établissements ou technologies, les activités commerciales et la propriété étrangère). En outre, les modifications législatives garantissent l’harmonisation des directives ministérielles faisant autorité avec cette nouvelle approche.
- Grâce à cette approche, le gouvernement réalisera son engagement à protéger l’approvisionnement de la province en énergie en limitant, dans la mesure qu’il juge appropriée, la participation d’antagonistes étrangers au secteur de l’énergie ontarien. De plus, est établi par ces modifications un mécanisme de réponse à d’éventuelles restrictions commerciales imposées par d’autres pays sur l’économie canadienne ou ontarienne.
- Le Ministère avait déjà le pouvoir de donner des directives sur des questions d’approvisionnement en électricité, mais les modifications législatives viennent officialiser le pouvoir du gouvernement de définir des paramètres précis relatifs au pays, à la région ou au territoire d’origine de l’antagoniste et à la capacité de celui-ci de participer au secteur de l’électricité de l’Ontario. Quant à l’approvisionnement en ressources, les mesures du Ministère pour limiter la participation de pays étrangers au secteur de l’énergie devront viser les activités d’approvisionnement futures, et non les processus déjà lancés, confirmés et en cours d’exécution.
- Cette initiative fera l’objet d’une surveillance directe dans le cadre des futurs processus d’approvisionnement en électricité que lanceront la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (SIERE) et d’autres entités du secteur de l’énergie.
Ces modifications législatives permettront au gouvernement de réaliser son engagement à protéger l’approvisionnement de la province en énergie en limitant la participation ou la présence d’entreprises ou d’entités de certains pays (ou d’entreprises d’État étrangères) dans le secteur de l’énergie ontarien (en d’autres mots, protéger le secteur contre les risques de logiciel malveillant, de manipulation, d’altération, d’extorsion, de surveillance, de préjudices aux contribuables et d’autres menaces éventuelles provenant directement ou indirectement d’une entreprise détenue par un état étranger).
Les modifications administratives apportées à la Loi de 1998 sur l’électricité et à la Loi de 1998 sur la Commission de l’énergie de l’Ontario ne devraient entraîner aucune répercussion d’ordre environnemental.
Effets de la consultation
Généralités
Demandes de prolongation de la période de consultation.
Les demandes de prolongation de la période de consultation ont été examinées, mais ultimement refusées.
Enchâsser dans la loi l’approche « un projet, une évaluation » pour l’octroi de permis
Incompréhension de l’approche proposée
Il est possible que certaines des personnes ayant commenté le projet de modification législative aient mal compris l’approche « un projet, une évaluation », la croyant semblable au cadre des zones économiques spéciales prévu à l’annexe 9 de la Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en libérant son économie ou croyant qu’elle fait partie de ce cadre. En fait, l’approche « un projet, une évaluation » établit un nouveau processus administratif simplifiant le processus de consultation et de délivrance des autorisations et permis pour les projets désignés par le ministère de l’Énergie et des Mines.
Conséquences de la réduction des délais d’approbation sur les exigences de consultation et d’ordre environnemental.
Certaines personnes s’inquiétaient que la simplification des processus d’approbation et la réduction des délais d’octroi des permis miniers impliquent de retirer ou négliger certains critères environnementaux ou sociaux, ou de réduire ou d’éliminer les exigences de consultation, ce qui affaiblirait la surveillance réglementaire.
L’approche « un projet, une évaluation » implique l’élaboration d’un plan intégré de délivrance des autorisations et permis et de consultation. Ce plan servira à déterminer les permis et les autorisations nécessaires pour un projet désigné ainsi que les communautés autochtones concernées par la zone de projet, de même que les facteurs à considérer pour regrouper les exigences relatives aux demandes ou pour revoir les processus et, dans la mesure du possible, pour éviter les chevauchements.
Le Ministère compte asseoir le processus de délivrance de permis et d’approbations issu de la nouvelle approche sur une expertise technique et un effectif qui permettront la coordination des examens tout en maintenant une surveillance réglementaire rigoureuse. Il s’engage à respecter l’obligation de consultation de la Couronne.
Les ministères octroyant des permis continuent d’assumer la responsabilité des questions visées par leurs mandats et leurs pouvoirs législatifs respectifs, y compris l’administration des lois, règlements et politiques dont ils sont respectivement responsables et l’obligation de consultation de la Couronne.
Activités de consultation
Il y aura d’autres activités de consultation avec l’industrie minière au sujet de l’approche « un projet, une évaluation », alors que le Ministère s’emploie à élaborer un plan de mise en œuvre.
Des personnes ont exprimé la crainte que cette approche et les nouvelles normes de service réduisent les possibilités de participation pour les communautés autochtones et locales. Au contraire, l’approche devrait favoriser la consultation des communautés autochtones grâce à la coordination de la communication entre les ministères pour un même projet plutôt que pour chaque permis à octroyer. Actuellement, chaque ministère réalise son propre exercice de consultation pour chaque permis ou autorisation à donner. Ce système peut alourdir le fardeau des communautés autochtones, qui ont parfois d’autres demandes de permis à examiner pour des activités proposées sur leur territoire.
Les équipes chargées de la délivrance des autorisations et permis miniers communiqueront directement avec les promoteurs et les communautés autochtones dans le cadre de l’approche « un projet, un processus ».
Le Ministère remercie toutes les personnes ayant donné leur avis sur la consultation des communautés autochtones et s’efforcera d’orienter ses plans de consultation selon ces commentaires.
Équité dans la désignation des projets
Grâce à l’approche « un projet, un processus », tout projet désigné par le Ministère – selon des critères définis – sera assigné à une équipe chargée de la délivrance des autorisations et permis miniers. Ainsi, les ressources dont disposent ces équipes seront attribuées stratégiquement aux projets susceptibles d’en bénéficier le plus, ce qui, ultimement, optimisera les résultats pour l’Ontario.
Certains commentaires soulevaient le risque d’un traitement préférentiel à l’égard de certains projets ou promoteurs. Le Ministère prend acte de ces commentaires et fixera des critères clairs pour orienter les désignations afin d’assurer cohérence et transparence. Ces critères permettront d’identifier les projets pour lesquels une approche coordonnée de consultation et de délivrance des permis et autorisations favorisera l’efficacité et la rapidité des processus d’examen.
Protéger la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux de l’Ontario
Incompréhension des modifications proposées
En général, les commentaires remettaient les modifications proposées en doute ou révélaient une certaine confusion à leur égard. Certaines personnes redoutaient que le pouvoir ministériel de suspendre ou de mettre en arrêt une partie ou la totalité du SATM implique la levée temporaire de certaines exigences, que les promoteurs pourraient alors contourner. Le Ministère a pris connaissance de ces commentaires et souhaite assurer à la population que ce ne sera pas le cas. Tant que le SATM sera suspendu ou en arrêt, son site Web demeurera indisponible et les promoteurs seront incapables d’y accéder, notamment pour y inscrire un nouveau claim.
Selon certains commentaires, la mise en arrêt du SATM nuirait à la transparence. Le SATM est un système accessible au public. Toutefois, ce n’est pas un outil de responsabilisation que la population peut consulter pour surveiller les activités minières, mais bien un système où les promoteurs inscrivent leurs claims miniers. Par ailleurs, les suspensions et les arrêts seront limités à la période fixée par arrêté ministériel.
Objet de la Loi sur les mines
Plusieurs commentaires soulevaient des préoccupations quant à la modification de l’objet de la Loi sur les mines, qui mentionnerait maintenant la protection de l’économie ontarienne. Des personnes ont suggéré qu’au vu de cet ajout, l’objet devrait aussi mentionner l’importance de respecter les droits établis par traité et de protéger le public et l’environnement. Le Ministère tient à assurer à la population que le reste de l’objet demeure inchangé. Notamment, le libellé suivant est conservé : « d’une façon compatible avec les droits existants — ancestraux ou issus de traités — des peuples autochtones reconnus et confirmés par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982, y compris l’obligation de mener des consultations, et de réduire les effets de ces activités sur la santé et la sécurité publiques et sur l’environnement ». Les modifications proposées ont pour effet de bonifier l’objet de la Loi sur les mines (protéger l’économie); elles n’en retirent rien et n’éliminent pas non plus l’obligation de consulter.
Inquiétudes quant au degré de précision des modifications proposées
Certaines personnes étaient d’avis que les nouveaux termes manquaient de précision quant à l’utilisation prévue des nouveaux pouvoirs. Ces pouvoirs devront être exercés dans les situations où le ministre estime souhaitable d’y recourir afin de protéger la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux. Avant de prendre un arrêté, le ministre devra aussi tenir compte de toute évaluation des risques fournie par le ministère du Solliciteur général, des intérêts économiques de l’Ontario et de tout facteur prescrit.
Applicabilité et répercussions pour les communautés et les titulaires de claim autochtones
Certaines personnes ont avancé que ces pouvoirs ne devraient pas être exercés pour annuler ou restreindre le transfert de claims, de baux ou de comptes de prospecteurs par des promoteurs autochtones. L’intention ici consiste à protéger la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique en minéraux. Il est attendu que les pouvoirs servent à protéger la chaîne d’approvisionnement contre les antagonistes étrangers.
Risque de décourager les investissements
Des personnes craignaient que le pouvoir de « retirer des droits miniers », comme des claims et des baux, crée de l’incertitude chez les investisseurs. Elles ont fait observer que les promoteurs seraient moins portés à investir en Ontario si leurs droits miniers peuvent être résiliés, car ils pourraient perdre leur investissement.
Vu les répercussions potentielles pour les titulaires de claim ou de bail, le Ministère devra obtenir l’approbation du LGC avant de prendre un arrêté portant annulation ou révocation d’un permis d’occupation ou d’un claim non concédé par lettres patentes ou portant résiliation d’un bail sur une terre ou des droits miniers.
Limiter la participation des pays étrangers au secteur de l’énergie de l’Ontario
Développement de projet
Des personnes ont dit craindre que les nouveaux pouvoirs de prendre des règlements ou de donner des directives nuisent aux projets d’énergie renouvelable et à d’autres initiatives en matière d’énergie, et fassent ainsi augmenter les émissions et les coûts pour les contribuables. Elles ont insisté sur la nécessité que les futures règles ou exigences fassent l’objet de consultations et d’une mise en œuvre prudente.
Les modifications législatives ne donneront au gouvernement que le pouvoir de prendre des règlements ou de donner des directives. Advenant la proposition de règlements, des consultations approfondies seront menées auprès des parties prenantes afin d’assurer un secteur de l’énergie ontarien abordable, propre et fiable.
Quant à l’approvisionnement en ressources, les mesures du Ministère pour restreindre la participation étrangère au secteur de l’énergie viseraient les futures activités et non les processus déjà lancés, confirmés et en cours de mise en œuvre.
Propriété étrangère
Des personnes ont suggéré que les modifications proposées encadrent aussi la propriété étrangère.
Le gouvernement a présenté des motions amendant le libellé de l’annexe 1 (Loi de 1998 sur l’électricité) afin que la propriété et les activités commerciales (p. ex. siège social, propriété, lieux d’affectation) servent de facteurs pour définir une entité étrangère.
Obligation de consulter et responsabilité
Des commentaires signalaient que les modifications proposées pourraient éteindre l’obligation de consultation de la Couronne en plus d’accorder au gouvernement de vastes protections qui atténueraient ses responsabilités.
Les modifications législatives ne visent pas à éliminer les obligations de consultation. De plus, les dispositions de responsabilité proposées portent spécifiquement sur la mise en œuvre potentielle des modifications du projet de loi concernant la restriction de la participation étrangère au secteur de l’énergie ontarien.
Documents justificatifs
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Certains documents justificatifs peuvent ne pas être accessibles en ligne. Si tel est le cas, vous pouvez demander à consulter les documents en personne.
Veuillez communiquer avec le bureau mentionné ci-dessous pour savoir si les documents sont accessibles.
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Personne-ressource
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Proposition initiale
Détails de la proposition
Le MEM sollicite des commentaires sur les modifications projetées à la Loi sur les mines, à la Loi de 1998 sur l’électricité et à la Loi de 1998 sur la Commission de l’énergie de l’Ontario par le projet de loi 2, Loi de 2025 visant à protéger l’Ontario par une économie forte. Ce projet de loi, s’il est adopté, apportera plusieurs modifications à ces lois, notamment la mise en place d’une nouvelle approche « un projet, une évaluation » destinée à réduire le temps d’étude par le gouvernement des projets miniers désignés qui nécessitent des permis et des autorisations de plusieurs ministères, l’attribution de nouveaux pouvoirs pour protéger les chaînes d’approvisionnement stratégiques nationales et la limitation de la participation des pays étrangers au secteur de l’énergie de l’Ontario. Voici les détails concernant ces initiatives:
Enchâsser l’approche « un projet, une évaluation » pour l’octroi de permis miniers
Si elle est adoptée, le projet enchâssera dans la législation un nouveau processus de coordination des autorisations pour les projets miniers désignés, passant d’une situation où les promoteurs miniers devaient faire affaire avec plusieurs ministères contribuant à l’octroi des permis et avec les communautés autochtones pour chaque activité séparément et isolément à une approche intégrée et coordonnée où l’ensemble du projet sera examiné par les ministères en parallèle, avec une aide à la gestion de projet dédiée.
Voici ce qui ressort des modifications projetées avec la nouvelle approche:
- Le ministre de l’Énergie et des Mines obtient le pouvoir d’établir une équipe d’autorisation et de délivrance de permis pour les projets miniers désignés par le ministre.
- Le sous-ministre de l’Énergie et des Mines obtient le pouvoir de nommer un chef pour chaque équipe.
- L’équipe aura l’obligation de collaborer avec le promoteur une fois que toutes les informations requises auront été soumises pour rédiger un plan intégré d’autorisation et de délivrance de permis et pour coordonner les processus de demande, d’étude et de prise de décision entre les ministères afin d’accélérer ces processus pour les autorisations et les permis indiqués dans le plan.
- Le lieutenant-gouverneur en conseil obtient le pouvoir de prescrire des normes de service à respecter par tout ministère en vertu de toute loi pour les autorisations et les permis indiqués dans le plan:
- Les règlements peuvent indiquer si un promoteur a droit au remboursement de tous frais pour non-respect des normes prescrites.
- Les normes de service prescrites par le lieutenant-gouverneur en conseil ne s’appliquent pas:
- aux efforts déployés par la Couronne pour s’acquitter de l’obligation de consulter les communautés autochtones après le début de la consultation;
- au temps que passe le promoteur à faire sa demande et à satisfaire aux exigences;
- aux exigences ou aux processus de disposition des terres en vertu de la Loi sur les mines et de toute autre loi.
En plus des changements législatifs proposés, le sous-ministre du MEM établirait des critères pour les activités des équipes d’autorisation et de délivrance de permis afin de personnaliser l’aide offerte aux projets miniers désignés.
Le MEM procéderait également à la mise en place d’un suivi, d’une surveillance et d’une reddition de compte pour toutes les normes de service applicables aux autorisations et aux permis miniers.
En Ontario, les projets miniers sont régis par plusieurs ministères, chacun d’eux traitant séparément certains types de permis ou d’autorisations. Autrement dit, les promoteurs de projets et les communautés autochtones peuvent avoir à refaire plusieurs fois la même démarche pour chaque permis. Le nouveau projet vise à simplifier les processus et à réduire les doubles emplois et les retards en adoptant une approche par projet.
Les modifications projetées de la Loi sur les mines ne devraient pas avoir d’incidence sur l’environnement. Si la modification projetée est adoptée, les promoteurs continueront à être soumis aux exigences définies dans la Loi sur les mines, qui comprend le Code de réhabilitation des sites miniers. Les promoteurs continueraient également à être soumis aux exigences des autres ministères responsables de l’octroi des permis.
Limiter la participation des autres pays à l’économie de l’Ontario
Des initiatives ont été proposées par le MEM et les ministères partenaires pour protéger l’économie de l’Ontario contre les menaces des pays étrangers antagonistes, notamment en protégeant le secteur de l’énergie contre les risques de logiciels malveillants, de manipulation, d’altération, d’extorsion, de surveillance, de préjudice pour les contribuables et d’autres menaces provenant directement ou par extension d’une entreprise d’État étrangère, ainsi que le secteur minier et la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique.
Protéger la chaîne d’approvisionnement stratégique nationale
Le MEM propose d’apporter des modifications à la Loi sur les mines qui, si elles sont adoptées, créeront de nouveaux outils permettant à l’Ontario de prendre des mesures pour protéger la chaîne d’approvisionnement stratégique nationale:
- modifier l’objet de la Loi sur les mines afin de faire référence à la protection de l’économie de l’Ontario;
- donner au ministre le pouvoir de suspendre ou d’arrêter la totalité ou partie des fonctions du SATM lorsque la chose est souhaitable pour protéger la chaîne d’approvisionnement stratégique nationale;
- Le ministre tiendra compte de toute évaluation des risques fournie par le ministère du Solliciteur général, des intérêts économiques de l’Ontario et de tout autre facteur prescrit pour prendre ces décisions.
- permettre au ministre de prendre une ordonnance concernant les éléments suivants, s’il estime qu’il est souhaitable de protéger la chaîne d’approvisionnement nationale stratégique:
- suspendre, restreindre ou résilier les comptes du SATM et les permis de prospection; interdire à une personne de s’inscrire au SATM ou d’obtenir un permis de prospection;
- refuser la délivrance d’une concession;
- sous réserve de l’approbation du lieutenant-gouverneur en conseil, annuler ou révoquer des claims miniers non brevetés ou des permis d’occupation, et résilier des concessions.
Dans son ordonnance, le ministre tiendra compte de toute évaluation des risques fournie par le ministère du Solliciteur général, des intérêts économiques de l’Ontario et de tous les facteurs prescrits pour prendre ces décisions.
Nous proposons ces modifications pour protéger les ressources minérales de l’Ontario et la chaîne d’approvisionnement stratégique nationale.
Les modifications projetées de la Loi sur les mines ne devraient pas avoir d’incidence sur l’environnement.
Limiter la participation des pays étrangers au secteur de l’énergie de l’Ontario
Le MEM propose aussi des modifications à la Loi de 1998 sur l’électricité et à la Loi de 1998 sur la Commission de l’énergie de l’Ontario:
- Le but est d’accorder au MEM le pouvoir de limiter la participation des pays étrangers au secteur de l’électricité de l’Ontario (notamment en ce qui concerne l’équipement, les systèmes, les services, les installations ou les technologies d’ailleurs). Aussi, le MEM propose en conséquence des modifications à l’autorité du ministre en matière d’élaboration de directives.
- Le gouvernement pourrait ainsi respecter son engagement d’assurer l’approvisionnement à long terme en énergie de la province en limitant la participation d’antagonistes étrangers au secteur de l’électricité de l’Ontario au besoin. Le projet mettrait aussi en place un mécanisme permettant de répondre aux futures restrictions commerciales imposées par d’autres pays et visant l’économie du Canada et de l’Ontario.
- Le MEM a actuellement le pouvoir de donner des instructions sur les questions relatives à l’approvisionnement en électricité, mais le projet concernant les nouveaux pouvoirs officialiserait la capacité du gouvernement à définir des paramètres concernant le pays, la région ou le territoire d’origine et sa capacité à participer au secteur de l’électricité de l’Ontario. Note: En ce qui concerne les achats de ressources, le projet du MEM de limiter la participation étrangère dans le secteur de l’énergie se concentrerait sur les futures activités d’approvisionnement et non sur les processus déjà en cours.
- Le projet ferait l’objet d’un suivi dans les futures procédures d’approvisionnement en électricité de la SIERE et d’autres entités du secteur de l’énergie pour en établir l’efficacité.
Le projet du MEM permettrait au gouvernement de respecter son engagement de protéger l’approvisionnement en énergie de la province en limitant la participation ou la contribution de sociétés ou d’entités de certains pays (ou d’entreprises publiques étrangères) au secteur de l’énergie de l’Ontario (c’est-à-dire pour se protéger contre les risques de logiciels malveillants, de manipulation, d’altération, d’extorsion, de surveillance, de préjudice pour les contribuables et d’autres menaces directes ou par procuration d’une entreprise publique étrangère).
Les modifications administratives projetées de la Loi sur l’électricité et de la Loi sur la Commission de l’énergie de l’Ontario ne devraient pas avoir d’incidence sur l’environnement.
Documents justificatifs
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Commentaire
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Cette consultation a eu lieu 17 avril 2025
due 17 mai 2025
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