Cette consultation a eu lieu :
du 10 avril 2024
au 10 mai 2024
Résumé de la décision
L’Ontario a apporté des modifications à la Loi sur l’aménagement du territoire, à la Loi de 2006 sur la cité de Toronto, et à la Loi de 2001 sur les municipalités par le biais de la Loi de 2024 pour réduire les formalités administratives afin de construire plus de logements (« projet de loi 185 »).
Détails de la décision
La Loi de 2024 pour réduire les formalités administratives afin de construire plus de logements ( « projet de loi 185 » ) a été présentée à l'Assemblée législative de l'Ontario le 10 avril 2024 et a reçu la sanction royale le 6 juin 2024.
L’annexe 12 du projet de loi 185 a apporté diverses modifications à la Loi sur l’aménagement du territoire, en particulier ce qui suit.
Réduction des exigences en matière de stationnement
- Dans la mesure où il n’y a pas d’exigence minimale en matière de stationnement pour les terrains, les bâtiments ou les structures dans les zones protégées de grande station de transport en commun et les zones de grande station de transport en commun, en notant que :
- cette modification ne s’applique pas aux stationnements pour bicyclettes;
- lorsqu’un stationnement est fourni dans le cadre d’un nouvel aménagement, les exigences relatives à la fourniture de places de stationnement accessibles en vertu de la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario (LAPHO) s’appliquent.
Amélioration du cadre pour les unités résidentielles supplémentaires
- Pouvoir réglementaire du ministre accru afin de supprimer les obstacles à la construction de petits immeubles résidentiels à logements multiples. Cette modification pourrait contribuer à la création d’unités résidentielles supplémentaires, telles que des appartements en sous-sol, en éliminant les obstacles comme la couverture maximale du terrain et les limites du nombre de chambres à coucher autorisées par terrain.
Outil d’accélération pour l’infrastructure communautaire et le logement
- Suppression de l’Outil d’accélération pour l’infrastructure communautaire et le logement de la Loi sur l’aménagement du territoire en abrogeant l’article 34.1 de la Lloi afin d’éviter les doublons inutiles avec une procédure révisée et transparente de demande et d’émission d’arrêtés ministériels de zonage.
- Règles de transition prévues pour permettre aux arrêtés de l’Outil d’accélération pour l’infrastructure communautaire et le logement pris avant l’adoption du projet de loi 185 de continuer à fonctionner comme des règlements de zonage municipaux.
Outils « à utiliser ou à perdre »
- Les aménagements bloqués peuvent limiter les progrès d’une municipalité dans la réalisation des objectifs provinciaux en matière de logement. Par exemple, sept municipalités ont signalé que 70 000 logements sont restés à l’état de projets inactifs pendant au moins deux ans. L’Ontario a apporté des modifications pour créer un nouvel outil « à utiliser ou à perdre » afin d’améliorer et d’élargir la capacité d’une municipalité à surmonter cet obstacle et à soutenir l’attribution efficace d’infrastructures permettant la construction de logements.
- Changements :
- Création d’un nouvel outil de gestion des services municipaux qui autorise explicitement les municipalités à adopter des politiques par voie de règlement (s’il n’en existe pas déjà) pour formaliser la gestion des services d’eau et d’assainissement d’un projet approuvé et permettre l’affectation ou la réaffectation de la capacité de service à d’autres projets si le projet approuvé n’a pas été réalisé après un certain délai et que le service est nécessaire ailleurs dans la zone de service.
- Si les municipalités adoptent un tel règlement, celui-ci ne peut faire l’objet d’un recours devant le Tribunal ontarien de l’aménagement du territoire.
- Création d’un pouvoir réglementaire du ministre pour permettre à ce dernier de fournir des exemptions pour des aménagements individuels ou des catégories d’aménagements approuvés.
- Renforcement du pouvoir de caducité pour l’approbation des projets de plans de lotissement/condominiums et de plans d’implantation afin de faciliter l’utilisation efficace des infrastructures permettant la construction de logements et d’accélérer la construction de logements.
- Précisions :
- Pour les approbations de lotissement/de condominium :
- exigence pour les autorités d’approbation d’imposer une condition de caducité pour tous les projets d’approbation de lotissement ou de condominium;
- création d’un pouvoir réglementaire du ministre pour fixer des délais pour les dispositions de caducité et établir des exemptions aux dispositions de caducité.
- Pour les approbations de réglementation du plan d’implantation :
- détermination d’une « personne autorisée » de la municipalité à appliquer une condition de caducité lors de l’approbation d’une nouvelle demande de réglementation du plan d’implantation;
- création d’un pouvoir réglementaire du ministre pour fixer des délais pour les dispositions de caducité et établir des exemptions aux dispositions de caducité.
- Pour les approbations de lotissement/de condominium :
- Création d’un nouvel outil de gestion des services municipaux qui autorise explicitement les municipalités à adopter des politiques par voie de règlement (s’il n’en existe pas déjà) pour formaliser la gestion des services d’eau et d’assainissement d’un projet approuvé et permettre l’affectation ou la réaffectation de la capacité de service à d’autres projets si le projet approuvé n’a pas été réalisé après un certain délai et que le service est nécessaire ailleurs dans la zone de service.
Appels de tiers
- Limitation des droits de recours pour les plans officiels, les modifications des plans officiels, les règlements de zonage et les modifications des règlements de zonage afin d’aider les collectivités à obtenir plus rapidement des autorisations de planification pour les projets de logement, de réduire les coûts de construction et, dans certains cas, de réduire les retards des projets jusqu’à 18 mois, tout en continuant à garantir le maintien des droits de recours pour les projets de logement pour :
- les propriétaires fonciers (si le plan officiel ou le règlement de zonage s’applique aux terres);
- les propriétaires fonciers et exploitants d’installations soumises à une autorisation de conformité environnementale en vertu de l’article 9 de la Loi sur la protection de l’environnement (air, bruit, vibrations) et/ou inscrites au Registre environnemental des activités et des secteurs pour les émissions atmosphériques ET situées dans une « zone d’emploi » ET situées à moins de 300 mètres du terrain faisant l’objet de la demande de permis de construire;
- les propriétaires fonciers et les exploitants d’installations titulaires d’une licence ou d’un permis délivré en vertu de Loi sur les ressources en agrégats pour un site situé moins de 300 mètres du terrain faisant l’objet de la demande de planification;
- NAV Canada et, dans des zones déterminées, certains propriétaires ou exploitants d’un aéroport, comme défini au paragraphe 3(1) de la Loi sur l’aéronautique (Canada);
- les hôpitaux publics.
Dispositions relatives au remboursement de la redevance
- Suppression des dispositions relatives au remboursement de la redevance relative à la Loi sur l’aménagement du territoire et à la Loi de 2006 sur la cité de Toronto pour les demandes de modification du règlement de zonage et de réglementation du plan d’implantation pour accélérer la prise de décisions locales qui appuient davantage le logement.
Procédure municipale de préalable à la demande
- Consultation préalable à la demande dorénavant facultative, à la discrétion du demandeur.
- Autorisation accordée à un demandeur de contester les conditions d’une demande complète auprès du Tribunal ontarien de l’aménagement du territoire à tout moment, plutôt que d’avoir une fenêtre limitée dans le temps une fois qu’une municipalité rejette une demande comme n’étant pas « complète. »
Extension des limites de la zone de peuplement
- Autorisation accordée aux demandeurs de faire appel du refus ou de l’absence de décision d’une municipalité concernant une demande privée de modification du plan officiel ou du règlement de zonage qui changerait les limites d’une « zone de peuplement, » en dehors de la ceinture de verdure.
Faciliter la normalisation de la conception des logements
- Création d’un pouvoir réglementaire qui permettrait :
- l’établissement de critères pour faciliter l’obtention de permis de construire pour les logements normalisés. Ces modifications ne s’appliquent qu’à certains terrains résidentiels urbains entièrement desservis par la municipalité en dehors de la zone de la ceinture de verdure;
- la définition des éléments de la Loi sur l’aménagement du territoire et de la Loi de 2006 sur la cité de Toronto qui peuvent être ignorés et/ou certains obstacles à l’aménagement du territoire qui peuvent être supprimés si les critères sont remplis.
Responsabilités en matière de planification au palier supérieur
- Une certaine souplesse accordée pour l’entrée en vigueur distincte des modifications visant à retirer les responsabilités en matière d’urbanisme à certaines municipalités de niveau supérieur.
- La date d’entrée en vigueur des modifications de la planification à l’échelon supérieur pour la région de Peel, la région de Halton et la région de York est fixée au 1er juillet 2024.
- Les modifications de la planification au palier supérieur pour les quatre autres municipalités (c.-à-d. les régions de Waterloo, Durham et Niagara, ainsi que le comté de Simcoe) entreront en vigueur à une date ou à des dates ultérieures, après proclamation.
Procédure d’approbation accélérée pour les projets d’installations de services communautaires
-
Création d’un pouvoir réglementaire pour permettre une procédure d’approbation simplifiée pour les catégories prescrites de projets d’« installations de services communautaires » (p. ex. les écoles publiques de la maternelle à la 12e année, les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée) qui soutiennent la création de collectivités complètes en dehors de la zone de la ceinture de verdure.
Universités exemptées de la Loi sur l’aménagement du territoire
- Exemption pour les universités bénéficiant d’une aide publique en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire et des dispositions relatives à l’aménagement du territoire de la Loi de 2006 sur la cité de Toronto.
Modification de la Loi de 2006 sur la cité de Toronto
L’annexe 4 du projet de loi 185 a également apporté des modifications à la Loi de 2006 sur la cité de Toronto concernant plusieurs des questions susmentionnées.
Modification de la Loi de 2001 sur les municipalités
L’annexe 9 du projet de loi 185 a également apporté des modifications à la Loi de 2001 sur les municipalités afin de prévoir qu’une municipalité peut, par règlement, adopter une politique prévoyant la répartition de la capacité d’approvisionnement en eau et d’évacuation des eaux usées.
La législation fournit plus de détails sur toutes les réformes et peut être consultée dans la section Documents justificatifs du présent avis.
Effets de la consultation
Au total, 852 commentaires ont été reçus dans le cadre de cette consultation. Il s’agit de 205 commentaires soumis directement par le biais du Registre environnemental de l’Ontario (REO) avant la clôture de la période de commentaires le 10 mai 2023, de 644 commentaires soumis par courriel et de 3 commentaires soumis sur des supports physiques.
Les réactions ont été très variées, de nombreuses personnes reconnaissant la crise du logement en Ontario, et appuyant de manière générale l’objectif d’augmentation de l’offre de logements et de simplification du processus d’aménagement. Les changements proposés dans le cadre de cette consultation ont suscité à la fois des réactions positives et des inquiétudes. Plusieurs ont exprimé leur soutien à certains changements, tout en exprimant des préoccupations liées à d’autres changements.
Les domaines les plus fréquemment cités dans les commentaires reçus concernent les propositions suivantes : étendre les appels des tiers; modifier certains aspects du processus de consultation préalable des demandes d’aménagement; introduire des outils « à utiliser ou à perdre »; réintroduire les droits d’appel en ce qui concerne les demandes d’extension des limites des zones de peuplement; et les changements pour les municipalités de palier supérieur sans responsabilités en matière d’aménagement.
Les commentaires étaient généralement favorables aux propositions suivantes :
- prévoir qu’il n’y a pas d’exigence minimale en matière de stationnement pour les terrains, les bâtiments ou les structures situés dans les zones protégées de grande station de transport en commun et le long des zones de grande station de transport en commun;
- renforcer le pouvoir réglementaire du ministre afin de supprimer les autres obstacles à la construction de petits immeubles résidentiels à logements multiples;
- supprimer l’Outil d’accélération pour l’infrastructure communautaire et le logement de la Loi sur l’aménagement du territoire en abrogeant l’article 34.1 de la Loi et établir un nouveau cadre pour les arrêtés ministériels de zonage;
- lancer une série d’outils « à utiliser ou à perdre »;
- supprimer les dispositions relatives au remboursement de la redevance relative à la Loi sur l’aménagement du territoire et à la Loi de 2006 sur la cité de Toronto pour les demandes de modification du règlement de zonage et de réglementation du plan d’implantation;
- créer une autorité réglementaire pour faciliter la normalisation de la conception des logements.
De manière générale, les avis sont partagés en ce qui concerne la proposition suivante :
- créer un pouvoir réglementaire pour permettre une procédure d’approbation simplifiée pour des catégories prescrites de projets d’« installations de services communautaires ».
De manière générale, les répondants exprimaient une série de préoccupations liées aux propositions suivantes :
- limiter les recours de tiers pour les plans officiels, les modifications de plans officiels, les règlements de zonage et les modifications des règlements de zonage;
- rendre la consultation préalable à la demande facultative, à la discrétion du demandeur, et permettre à un demandeur de contester à tout moment les exigences de la demande complète auprès du Tribunal ontarien de l’aménagement du territoire;
- permettre aux demandeurs de faire appel du refus ou de l’absence de décision d’une municipalité concernant une demande privée de modification du plan officiel ou du règlement de zonage qui changerait les limites d’une « zone de peuplement », en dehors de la ceinture de verdure;
- les modifications apportées aux municipalités de palier supérieur sans responsabilités en matière d’aménagement, notamment en offrant une certaine souplesse pour faire entrer en vigueur séparément les modifications visant à retirer les responsabilités en matière d’aménagement à certaines municipalités de palier supérieur, et en indiquant le 1er juillet 2024 comme date d’entrée en vigueur des modifications apportées à l’aménagement de palier supérieur pour la région de Peel, la région d’Halton et la région de York;
- exempter les universités bénéficiant d’une aide publique de la Loi sur l’aménagement du territoire et des dispositions de planification de la Loi de 2006 sur la cité de Toronto, y compris pour les projets de logements pour étudiants menés par les universités sur le campus et hors campus.
Effets de la consultation sur la présente décision
Lors de l’élaboration et de la finalisation de la loi, tous les commentaires reçus ont été pris en compte, y compris ceux recueillis dans le cadre d’autres consultations connexes et de la procédure du comité permanent.
Le gouvernement a ainsi entendu des préoccupations concernant la proposition relative aux droits d’appel qui, à l’origine, prévoyait de supprimer la capacité de la plupart des tiers, tels que les propriétaires fonciers ou les industries voisines, à faire appel des plans officiels, des modifications des plans officiels, des règlements de zonage et des modifications des règlements de zonage. Ces inquiétudes concernaient notamment la capacité à faire appel de projets d’aménagement du territoire sensibles qui empiètent sur des installations industrielles ou des aéroports existants. Certains craignaient également que les changements proposés ne suppriment les « freins et contrepoids » et les « tensions saines » dans le système de planification, et que la restriction des appels de tiers pour toutes les questions de planification ne limite potentiellement la construction de nouveaux logements.
En réponse à ces préoccupations, le gouvernement a présenté des motions visant à modifier le projet de loi 185 afin de conserver les droits d’appel pour :
-
- les propriétaires fonciers (si le plan officiel ou le règlement de zonage s’applique aux terres);
- les propriétaires fonciers et exploitants d’installations soumises à une autorisation de conformité environnementale en vertu de l’article 9 de la Loi sur la protection de l’environnement (air, bruit, vibrations) et/ou inscrites au Registre environnemental des activités et des secteurs pour les émissions atmosphériques ET situées dans une « zone d’emploi » ET situées à moins de 300 mètres du terrain faisant l’objet de la demande de permis de construire;
- les propriétaires fonciers et les exploitants d’installations titulaires d’une licence ou d’un permis délivré en vertu de Loi sur les ressources en agrégats pour un site situé à moins de 300 mètres du terrain faisant l’objet de la demande de planification;
- NAV Canada et, dans des zones déterminées, certains propriétaires ou exploitants d’un aéroport tel que défini au paragraphe 3(1) de la Loi sur l’aéronautique (Canada);
- les hôpitaux.
Dans le cadre de la procédure du comité permanent, le projet de loi 185 a également été modifié afin de supprimer la possibilité pour les installations de services communautaires situées complètement dans la zone de la ceinture de verdure d’être admissibles à une future procédure simplifiée d’approbation de la planification.
Documents justificatifs
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Proposition initiale
Détails de la proposition
Modifications proposées à la Loi sur l’aménagement du territoire, à la Loi de 2006 sur la cité de Toronto, à la Loi de 1997 sur les redevances d’aménagement et à la Loi de 2001 sur les municipalités
Les annexes 4, 9 et 12 du projet de loi 185 proposent un certain nombre de modifications à la Loi sur l’aménagement du territoire, à la Loi de 2006 sur la cité de Toronto, à la Loi de 1997 sur les redevances d’aménagement et à la Loi de 2001 sur les municipalités :
Réduire les minima de stationnement
- Prévoir qu’il n’y a pas d’exigence minimale en matière de stationnement pour les terrains, les bâtiments ou les structures entourant les principales stations/arrêts de transport en commun et le long des couloirs de transport en commun fréquents dans les zones de peuplement, en notant que :
- Cette modification ne s’appliquerait pas aux stationnements pour bicyclettes, et
- Si un stationnement est fourni dans le cadre d’un nouvel aménagement, les exigences relatives à la fourniture de places de stationnement accessibles en vertu de la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario (LAPHO) s’appliquent.
Amélioration du cadre pour les unités résidentielles supplémentaires (URS)
- Améliorer le pouvoir réglementaire du ministre afin d’éliminer d’autres obstacles de zonage à la construction de petits immeubles résidentiels à logements multiples. Cela pourrait contribuer à créer des unités résidentielles supplémentaires, telles que des appartements au sous-sol, en éliminant les obstacles, notamment la couverture maximale des lots et les limites du nombre de chambres autorisées par lot.Les modifications correspondantes interdiraient également aux municipalités d’appliquer des redevances d’aménagement (quelle que soit la taille de l’unité), de consacrer des espaces verts ou d’exiger des contreparties en espèces pour les 4ème unités supplémentaires, d’appliquer des tailles d’unités minimales ou d’exiger plus d’une place de stationnement par unité.
Outil d’accélération pour l’infrastructure communautaire et le logement
- Supprimer de la Loi sur l’aménagement du territoire l’Outil d’accélération pour l’infrastructure communautaire et le logement en abrogeant l’article 34.1 de la loi éviter les dédoublements inutiles grâce à un processus révisé et transparent pour demander et émettre des arrêtés de zonage du ministre.
- Prévoir des règles de transition pour permettre aux arrêtés de l’Outil d’accélération pour l’infrastructure communautaire et le logement pris à ce jour de continuer à fonctionner comme des arrêtés municipaux de zonage.
Outils « à utiliser ou à laisser »
- Les développements bloqués peuvent limiter les progrès d’une municipalité dans l’atteinte des objectifs provinciaux en matière de logement. Par exemple, sept municipalités ont signalé que 70 000 logements sont restés inactifs pendant au moins deux ans. L’Ontario propose un nouvel outil « à utiliser ou à perdre » pour améliorer et élargir la capacité d’une municipalité à surmonter cet obstacle et à soutenir l’allocation efficace des infrastructures propices au logement. Les modifications seraient :
- Créer un nouvel outil de gestion des services municipaux qui autoriserait explicitement les municipalités à adopter des politiques par voie de règlement (s’il n’en existe pas déjà) pour formaliser la gestion des services d’eau et d’assainissement d’un projet approuvé afin de permettre l’affectation/la réaffectation de la capacité de service à d’autres projets si le projet approuvé n’a pas été réalisé après un certain délai et que le service est nécessaire ailleurs dans la zone de service.
- Si les municipalités adoptent un tel règlement, celui-ci ne pourra pas faire l’objet d’un recours devant le Tribunal ontarien de l’aménagement du territoire.
- Créer un pouvoir réglementaire du ministre pour permettre au ministre de fournir des exemptions pour des aménagements individuels ou des catégories d’aménagements approuvés.
- Renforcer le pouvoir de caducité pour l’approbation des projets de plans de lotissement/condominiums et de plans d’implantation afin de faciliter l’utilisation efficace des infrastructures permettant la construction de logements et d’accélérer la construction de logements.
- Plus précisément, voici les étapes :
- Pour les approbations de lotissement / de condominium :
- Exiger des autorités d’approbation qu’elles imposent une condition de caducité pour tous les projets d’approbation de lotissement ou de condominium; et
- Créer un pouvoir réglementaire du ministre pour fixer des délais pour les dispositions de caducité et établir des exemptions aux dispositions de caducité.
- Pour les approbations de réglementation du plan d’implantation :
- Permettre à une « personne autorisée » de la municipalité d’appliquer une condition de caducité lors de l’approbation d’une nouvelle demande de réglementation du plan d’implantation.
- Créer un pouvoir réglementaire du ministre pour fixer des délais pour les dispositions de caducité et établir des exemptions aux dispositions de caducité.
- Pour les approbations de lotissement / de condominium :
- Créer un nouvel outil de gestion des services municipaux qui autoriserait explicitement les municipalités à adopter des politiques par voie de règlement (s’il n’en existe pas déjà) pour formaliser la gestion des services d’eau et d’assainissement d’un projet approuvé afin de permettre l’affectation/la réaffectation de la capacité de service à d’autres projets si le projet approuvé n’a pas été réalisé après un certain délai et que le service est nécessaire ailleurs dans la zone de service.
Recours des tiers
- Limiter les recours de tiers pour les plans officiels, les modifications de plans officiels, les arrêtés de zonage et les modifications d’arrêtés de zonage pour aider les communautés à obtenir plus rapidement des approbations de planification pour les projets de logement, à réduire les coûts de construction et, dans certains cas, à réduire les retards des projets jusqu'à 18 mois.
Dispositions relatives au remboursement de la redevance
- Supprimer les dispositions relatives au remboursement de la redevance relative à la Loi sur l’aménagement du territoire et à la Loi de 2006 sur la cité de Toronto pour les demandes de modification du règlement de zonage et de réglementation du plan d’implantation pour accélérer les décisions locales qui soutiennent davantage de logements.
Procédure municipale de pré-demande
- Rendre la consultation préalable à la demande facultative, à la discrétion du demandeur.
- Permettre à un demandeur de contester les conditions d’une demande complète auprès du TOAT à tout moment, plutôt que d’avoir une fenêtre limitée dans le temps une fois qu’une municipalité rejette une demande comme n’étant pas « complète ».
Extension des limites de la zone de peuplement
- Permettre aux demandeurs de faire appel du refus ou de l’absence de décision d’une municipalité concernant une demande privée de modification du plan officiel ou du règlement de zonage qui changerait les limites d’une « zone de peuplement », en dehors de la ceinture de verdure.
Faciliter la normalisation de la conception des logements
- Créer un pouvoir réglementaire qui permettrait :
- L’établissement de critères pour faciliter l’obtention de permis de construire pour les logements normalisés.
- Les modifications proposées ne s’appliqueraient qu’à certains terrains spécifiques, d’une taille de lot minimale, tels que les terrains résidentiels urbains entièrement desservis par la municipalité en dehors de la zone de la ceinture de verdure.
- L’identification des éléments de la Loi sur l’aménagement du territoire et de la Loi de 2006 sur la cité de Toronto qui pourraient être ignorés et/ou certains obstacles à l’aménagement du territoire qui pourraient être supprimés si les critères sont remplis.
Responsabilités en matière de planification au niveau supérieur
- Assurer une certaine souplesse pour l’entrée en vigueur séparée des modifications visant à retirer les responsabilités en matière d’urbanisme à certaines municipalités de niveau supérieur.
- Fixer au 1er juillet 2024 la date d’entrée en vigueur des modifications de la planification à l’échelon supérieur pour la région de Peel, la région de Halton et la région de York.
- Les changements de planification de niveau supérieur pour les quatre municipalités restantes (c.-à-d. les régions de Waterloo, Durham et Niagara, ainsi que le comté de Simcoe) entreraient en vigueur à une ou plusieurs dates ultérieures, dès leur proclamation. Le gouvernement a l'intention d'aller de l'avant et de mettre en œuvre les changements pour les municipalités de palier supérieur restantes d'ici la fin de 2024.
Procédure d’approbation accélérée pour les projets d’installations de services collectifs
- Créer un pouvoir réglementaire pour autoriser une procédure d’approbation simplifiée pour des catégories prescrites de projets d’« installations de services collectifs » (écoles publiques K-12, hôpitaux et établissements de soins de longue durée) qui soutiennent la création de communautés complètes.
Exempter les universités de la Loi sur l’aménagement du territoire
- Exempter les universités bénéficiant d’une aide publique en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire et des dispositions relatives à l’aménagement du territoire de la Loi de 2006 sur la cité de Toronto.
Analyse de l’incidence de la réglementation
Les modifications proposées s’appliqueraient à toutes les municipalités de l’Ontario, sauf indication contraire pour les projets de logements étudiants dirigés par l'université sur et hors campus.
Cette proposition n’entraîne aucune nouvelle taxe ou redevance. On s’attend à ce qu’il y ait des répercussions financières pour les municipalités en ce qui concerne les coûts administratifs liés à l’information sur les modifications proposées.
Les modifications proposées qui créeraient de nouveaux droits de recours pourraient entraîner des coûts liés à l’examen et au règlement de ces questions.
Documents justificatifs
Consulter les documents en personne
Certains documents justificatifs peuvent ne pas être accessibles en ligne. Si tel est le cas, vous pouvez demander à consulter les documents en personne.
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Cette consultation a eu lieu 10 avril 2024
due 10 mai 2024
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