Modification proposée au Règlement de l’Ontario 299/19 UNITÉS D’HABITATION SUPPLÉMENTAIRES, en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire

Numéro du REO
019-9210
Type d'avis
Règlement
Loi
Loi sur l'aménagement du territoire, L.R.O. 1990
Affiché par
Ministère des Affaires municipales et du Logement
Étape de l'avis
Décision
Décision affichée
Période de consultation
Du 23 septembre 2024 au 23 octobre 2024 (30 jours) Fermé
Dernière mise à jour

Cette consultation a eu lieu :

du 23 septembre 2024
au 23 octobre 2024

Résumé de la décision

Des modifications ont été apportées au Règlement de l’Ontario 299/19 : Unités d’habitation supplémentaires pour faciliter la création d’unités d’habitation supplémentaires en éliminant des obstacles, ce qui réduirait ou éliminerait la nécessité d’un changement de zonage ou de dérogations mineures dans certains cas. Le règlement modifié peut être consulté en cliquant sur le lien suivant :

https://www.ontario.ca/lois/reglement/190299

Détails de la décision

En général, lors de la création d’une unité d’habitation supplémentaire, un propriétaire peut exiger une dérogation mineure (ou, dans certains cas, un changement de zonage) pour demander un allègement de certaines normes des règlements de zonage avant d’obtenir un permis de construire pour entreprendre des travaux de construction. Il peut s’agir, par exemple, d’une augmentation de la superficie maximale du lot autorisée ou de modifications des exigences relatives au plan angulaire.

Les décisions relatives aux dérogations mineures sont prises par le comité de dérogation d’une municipalité. Un demandeur peut faire appel d’une décision concernant une demande de dérogation mineure devant le Tribunal ontarien de l’aménagement du territoire (TOAT) – ou à Toronto, devant l’Organisme local d’appel de Toronto.

Le Règlement de l’Ontario 299/19 : Le Règlement de l’Ontario 299/19 : Unités d’habitation supplémentaires a été modifié pour harmoniser les règlements de zonage municipaux en faveur de la construction d’unités d’habitation supplémentaires, comme les logements au sous-sol et les pavillons-jardins. Les modifications suppriment ou mettent à jour les exigences relatives aux plans angulaires, à la superficie maximale d’un lot, au rapport plancher-sol, à la taille minimale du lot et à la distance minimale de séparation entre les bâtiments pour les parcelles de terrain résidentiel urbain. Ces modifications pourraient réduire ou éliminer la nécessité d’un changement de zonage ou de dérogations mineures, ce qui permettrait d’économiser du temps et de l’argent et contribuerait à la construction d’un plus grand nombre de logements.

D’après les commentaires reçus dans le cadre de l’affichage no 019-9210 du REO, des modifications ont été apportées au Règl. de l’Ont. 299/19 concernant les normes de rendement suivantes qui s’appliqueraient aux mêmes terrains que le cadre actuel des unités d’habitation supplémentaires (c.-à-d. les terrains résidentiels urbains autorisant jusqu’à trois logements par lot). Les modifications des normes de rendement proposées ne s’appliqueraient pas aux régions rurales ou aux zones de peuplement sans services municipaux complets :  

1. Plan angulaire

Modification :

  • Outrepasser toutes les exigences relatives aux plans angulaires des règlements de zonage pour les bâtiments dotés d’unités d’habitation supplémentaires.

Contexte :

  • Un plan angulaire est une barrière d’angle imaginaire (p. ex. 45 degrés) qui régule la profondeur et la hauteur d’un bâtiment. Le plan angulaire peut commencer à différents points d’une propriété selon les variables (p. ex. la taille du lot ou le type et l’emplacement des propriétés à proximité).
  • L’élimination de cette exigence pour les bâtiments dotés d’unités d’habitation supplémentaires faciliterait la construction de structures offrant plus d’espace habitable, y compris les bâtiments auxiliaires et les maisons sur ruelles sur les lots existants.

2. Superficie maximale d’un lot

Modification :

  • Prévoir une superficie de lot d’au moins 45 % pour tous les bâtiments et structures sur les parcelles comportant des unités d’habitation supplémentaires

Contexte :

  • La superficie d’un lot est la portion ou le pourcentage d’un lot occupé par des bâtiments ou des structures.
  • L’établissement d’une norme provinciale de superficie de 45 % pour les bâtiments et les structures d’un lot qui comprend au moins une unité d’habitation supplémentaire faciliterait la construction de bâtiments auxiliaires, comme des pavillons-jardins et des maisons sur ruelles sur les terrains existants, ainsi que des ajouts arrière au bâtiment principal. Le zonage pourrait encore réglementer l’emplacement des bâtiments au moyen de règlements de retrait.

3. Rapport plancher-sol

Modification :

  • Outrepasser toutes les exigences relatives au rapport plancher-sol dans les règlements de zonage qui s’appliquent aux parcelles comportant des unités d’habitation supplémentaires.

Contexte :

  • Le rapport plancher-sol est la superficie brute de tous les bâtiments d’un lot, divisée par la superficie du lot.
  • L’élimination de cette exigence faciliterait la construction de structures offrant plus d’espace habitable, y compris des bâtiments auxiliaires et des maisons sur ruelles sur les terrains existants.

4. Taille minimale du lot

Modification :

  • Outrepasser toutes les exigences relatives à la taille et à la superficie minimales des lots propres aux parcelles comportant des unités d’habitation supplémentaires.

Contexte :

  • La superficie d’un lot est la surface horizontale totale contenue dans les lignes de lot d’un lot.
  • L’élimination des exigences quant à la taille minimale de lot pour les unités d’habitation supplémentaires permettrait de s’assurer que les mêmes normes de taille de lot qui s’appliquent à une maison s’appliquent également à une maison ayant une unité d’habitation supplémentaire.

5. Distance de séparation entre les bâtiments

Proposition :

  • Restreindre à un maximum de 4 mètres la distance minimale de séparation entre un bâtiment contenant des unités d’habitation supplémentaires et un autre bâtiment contenant une unité d’habitation.

Contexte :

  • Les distances de séparation entre les bâtiments établissent la distance minimale à respecter entre un bâtiment principal et toute structure auxiliaire.
  • Réduire la distance minimale de séparation entre les bâtiments à un maximum de 4 mètres faciliterait la construction de maisons sur ruelles sur les terrains existants.

Impact sur l’environnement

Le règlement modifié devrait avoir une incidence positive en utilisant plus efficacement les services (p. ex. réseau d’approvisionnement en eau et égouts) et l’infrastructure de transport, et en mettant en œuvre des politiques provinciales qui définissent les zones de peuplement comme le moteur de la croissance et du développement.

Analyse de l’incidence de la réglementation

Le règlement modifié réduirait ou éliminerait la nécessité pour les propriétaires fonciers d’obtenir un changement de zonage ou une dérogation mineure avant la construction. Cela pourrait se traduire par des économies directes de temps et d’argent, projet par projet, et, en fin de compte, favoriser la création d’un plus grand nombre d’unités d’habitation supplémentaires dans l’ensemble de la province.

Les frais pour une demande de changement de zonage peuvent aller d’environ 1 500 $ à plus de 50 000 $ par aménagement. Les frais pour une demande de dérogation mineure peuvent varier d’environ 1 000 $ à 5 000 $ par aménagement. L’obtention d’une approbation de changement de zonage ou d’une dérogation mineure peut prolonger un projet d’aménagement de 12 à 15 mois.

Commentaires reçus

Par l'entremise du registre

122

Par courriel

25

Par la poste

0
Consulter les commentaires soumis par l'entremise du registre

Effets de la consultation

Les observations ont été reçues par l’intermédiaire du Registre environnemental de l’Ontario et par courriel. Les intervenants ont formulé des commentaires faisant état d’un éventail de points de vue, allant de ceux qui soutiennent les modifications apportées au cadre des unités d’habitation supplémentaires en vertu du Règl. de l’Ont. 299/19 à ceux qui soulèvent des préoccupations concernant diverses dispositions.

La majorité des commentaires reçus provenaient de citoyens individuels et de groupes de citoyens, suivis par des observations du secteur municipal et du secteur du bâtiment et de l’aménagement.

La plupart des observations étaient en principe favorables à la facilitation de la création d’unités d’habitation supplémentaires, car il s’agit d’un moyen important d’augmenter l’offre de logements et de créer de nouvelles sources de revenus pour les propriétaires.

Le secteur de l’aménagement s’est montré largement favorable à ce que toutes les normes de rendement proposées soient prises en compte dans le règlement, certaines observations recommandant au gouvernement d’aller plus loin et d’outrepasser les normes de rendement supplémentaires dans les règlements de zonage concernant les unités d’habitation supplémentaires.

Le secteur municipal et les membres du public étaient généralement favorables au principe d’une plus grande souplesse pour les unités d’habitation supplémentaires, mais certains ont laissé entendre qu’un cadre « unique » n’était peut-être pas approprié, compte tenu des différences de contexte à l’échelle de la province. Les préoccupations soulevées par les municipalités et le public portaient généralement sur les répercussions propres au site.

Certaines observations ont exprimé des préoccupations quant au fait que les unités d’habitation supplémentaires pourraient être exploitées pour des locations à court terme et que des mesures devraient être prises pour s’assurer que les unités d’habitation supplémentaires ont un impact durable sur l’offre de logements au moyen, par exemple, de règlements locaux et de cadres en matière de délivrance de permis imposés par les municipalités.

Les commentaires reçus dans le cadre de la consultation ont été soigneusement examinés avant de finaliser le règlement.

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Proposition initiale

Numéro du REO
019-9210
Type d'avis
Règlement
Loi
Loi sur l'aménagement du territoire, L.R.O. 1990
Affiché par
Ministère des Affaires municipales et du Logement
Proposition affichée

Période de consultation

23 septembre 2024 - 23 octobre 2024 (30 days)

Détails de la proposition

Mesures prises à ce jour

En vertu de la Loi de 2022 visant à accélérer la construction de plus de logements, des modifications ont été apportées à la Loi sur l’aménagement du territoire afin d’accélérer la mise en œuvre du cadre provincial applicable aux unités d’habitation supplémentaires (UHS).

Les modifications permettent, « de plein droit » (sans qu’il soit nécessaire de demander un changement de zonage), d’aménager jusqu’à trois logements par lot dans les zones résidentielles existantes (c’est-à-dire jusqu’à trois logements autorisés dans le bâtiment principal, ou jusqu’à deux logements autorisés dans le bâtiment principal et un logement autorisé dans un bâtiment annexe tel qu’un garage). Cette autorisation de plein droit s’applique automatiquement, dans l’ensemble de la province, à toute parcelle où les utilisations résidentielles sont autorisées dans les zones de peuplement dotées de services municipaux complets d’approvisionnement en eau et d’égout (à l’exception des utilisations légales non conformes, telles que les maisons existantes sur des terrains dangereux). Des modifications ont également été apportées afin d’éliminer certains obstacles (c’est-à-dire les redevances d’aménagement, les exigences relatives aux terrains réservés à la création de parcs, la taille minimale des logements et les exigences relatives aux stationnements) en vue d’encourager la création d’un plus grand nombre d’unités d’habitation supplémentaires.

Le cadre est discrétionnaire pour toutes les autres zones (en dehors des zones dotées de tous les services, par exemple, les zones rurales, les terrains dotés de services partiels ou de services privés).

Pour appuyer la création des unités d’habitation supplémentaires, la Loi de 2024 visant à réduire les formalités administratives pour construire plus de logements a apporté d’autres modifications à la Loi sur l’aménagement du territoire afin de conférer au ministre un pouvoir réglementaire plus large pour aligner les règlements municipaux en faveur de la construction davantage d'UHS (voir le REO no 019-8369). Ce règlement n’éliminerait que les obstacles aux règlements de zonage en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire. Les exigences en matière de santé et de sécurité publiques, y compris celles du Code du bâtiment, du Code de prévention des incendies et d’autres instruments législatifs (p. ex. la Loi sur les offices de protection de la nature), continueraient de s’appliquer.

La modification du Règlement sur les unités d’habitation supplémentaires (Règl. de l’Ont. 299/19) en vertu de ce pouvoir pourrait faciliter la création d’unités d’habitation supplémentaires, comme les appartements au sous-sol et les pavillons-jardins, en éliminant les obstacles. L’élimination de ces exigences pourrait réduire ou éliminer le besoin de changement de zonage ou de dérogations mineures, ce qui permettrait d’économiser temps et argent et aider à construire plus de logements.

Impact sur l’environnement

Le règlement proposé devrait avoir un impact positif en permettant une utilisation plus efficace des services (p. ex., réseau d’approvisionnement en eau et égouts) et l’infrastructure de transport, et en mettant en œuvre des politiques provinciales qui définissent les zones de peuplement comme le moteur de la croissance et du développement.

Processus existant

À l’heure actuelle, lors de la création d’une unité d’habitation supplémentaire, un propriétaire peut exiger une dérogation mineure (ou, dans certains cas, un changement de zonage) pour demander un allègement de certaines normes des règlements de zonage avant d’obtenir un permis de construire pour entreprendre des travaux de construction. Il peut s’agir, par exemple, de la superficie maximale du lot, des exigences relatives au plan angulaire, etc. Les décisions relatives aux dérogations mineures sont prises par le comité de dérogation d’une municipalité. Un demandeur peut interjeter appel devant le Tribunal ontarien de l’aménagement du territoire (TOAT) – ou à Toronto, devant le Toronto Local Appeal Body (TLAB).

Contenu proposé d’un règlement pour consultation

D’après les commentaires reçus dans le cadre de l’affichage no 019-8369 du REO, le gouvernement mène des consultations  sur une proposition qui comprendrait les normes de rendement suivantes dans le futur règlement du ministre qui s’appliquerait aux mêmes terres que le cadre actuel des UHS (c.-à-d. les terrains résidentiels en milieu urbain permettant jusqu’à 3 logements par lot). Les normes de rendement proposées ne s’appliqueraient pas aux régions rurales ou aux zones de peuplement sans services municipaux complets : 

1. Plan angulaire

Proposition :

  • Outrepasser toutes les exigences relatives aux plans angulaires des règlements de zonage pour les immeubles ayant des unités d’habitation supplémentaires.

Contexte :

  • Un plan angulaire est une barrière d’angle imaginaire (p. ex., 45 degrés) qui régule la profondeur et la hauteur d’un bâtiment. Le plan angulaire peut commencer à différents points d’une propriété selon les variables (p. ex., la taille du terrain ou le type et l’emplacement des propriétés à proximité).
  • L’élimination de cette exigence pour les bâtiments dotés d’unités d’habitation supplémentaires faciliterait la construction de structures offrant plus d’espace habitable, y compris les bâtiments auxiliaires et les maisons sur ruelles sur les terrains existants.

2. Superficie maximale d’un lot

Proposition

  • Prévoir une superficie de lot d’au moins 45 % pour tous les bâtiments et structures sur les parcelles comportant des UHS

Contexte :

  • La superficie d’un lot est la portion ou le pourcentage d’un lot occupé par des bâtiments ou des structures.
  • L’établissement d’une norme provinciale de superficie de 45 % pour les bâtiments et les structures d’un terrain qui comprend au moins une unité d’habitation supplémentaire faciliterait la construction de bâtiments auxiliaires, comme des pavillons-jardins et des maisons sur ruelles sur les terrains existants, ainsi que des ajouts arrière au bâtiment principal. Le zonage pourrait encore réglementer l’emplacement des bâtiments au moyen de règlements de retrait.

3. Rapport plancher-sol

Proposition

  • Outrepasser toutes les exigences relatives au rapport plancher-sol dans les règlements de zonage qui s’appliquent aux parcelles comportant des unités d’habitation supplémentaires.

Contexte

  • Le rapport plancher-sol est la superficie brute de tous les bâtiments d’un lot, divisée par la superficie du lot.
  • L’élimination de cette exigence faciliterait la construction de structures offrant plus d’espace habitable, y compris des bâtiments auxiliaires et des maisons sur ruelles sur les terrains existants.

4. Taille minimale du lot

Proposition

  • Remplacer toutes les exigences relatives à la taille et à la superficie minimales des lots propres aux parcelles ayant des unités d’habitation supplémentaires.

Contexte :

  • La superficie d’un lot est la surface horizontale totale contenue dans les lignes de lot d’un lot.
  • L’élimination des exigences quant à la taille minimale de lot pour les unités d’habitation supplémentaires permettrait de s’assurer que les mêmes normes de taille de lot qui s’appliquent à une maison s’appliquent également à une maison ayant une unité d’habitation supplémentaire.

5. Distance de séparation entre les bâtiments

Proposition

  • Restreindre à un maximum de 4 mètres les exigences de séparation entre les bâtiments associées à tout bâtiment contenant des UHS.

Contexte :

  • Les distances de séparation entre les bâtiments établissent la distance minimale à respecter entre un bâtiment principal et toute structure auxiliaire.
  • Réduire la distance minimale de séparation entre les bâtiments à un maximum de 4 mètres faciliterait la construction de maisons sur ruelles sur les terrains existants.

Analyse de l’incidence de la réglementation

Le projet de règlement réduirait ou éliminerait la nécessité pour les propriétaires fonciers d’obtenir un changement de zonage ou une dérogation mineure avant la construction. Cela pourrait se traduire par des économies directes de coûts et de temps, projet par projet, et, en fin de compte, soutenir la création d’avantage d’UHS dans toute la province.

Les frais pour une demande de changement de zonage peuvent aller d’environ 1500 $ à plus de 50 000 $ par aménagement. Les frais pour une demande de dérogation mineure peuvent varier d’environ 1 000 $ à 5 000 $ par aménagement. L’obtention d’une approbation de changement de zonage ou d’une dérogation mineure peut prolonger un projet d’aménagement de 12 à 15 mois.

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due 23 octobre 2024

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