Tenir les pollueurs responsables en élargissant l’utilisation des pénalités administratives pécuniaires pour des infractions environnementales

Numéro du REO
019-0750
Type d'avis
Loi
Loi
Loi sur la protection de l'environnement, L.R.O. 1990
Affiché par
Ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs
Étape de l'avis
Décision
Décision affichée
Période de consultation
Du 28 octobre 2019 au 27 novembre 2019 (30 jours) Fermé
Dernière mise à jour

Cette consultation a eu lieu :

du 28 octobre 2019
au 27 novembre 2019

Résumé de la décision

Nous respectons l’engagement que nous avons pris dans le cadre du Plan environnemental pour l’Ontario qui consiste à tenir les pollueurs responsables en allant de l’avant avec l’utilisation de pénalités administratives pécuniaires pour rendre l’exécution des lois sur l’environnement plus efficace et équitable. Les fonds recueillis seront utilisés pour soutenir les activités d’amélioration environnementale.

Détails de la décision

Les modifications permettront d’intégrer, d’élargir et (ou) de clarifier le pouvoir du gouvernement d’imposer des pénalités pour des infractions environnementales en vertu des principales lois sur l’environnement, notamment les suivantes :

  • Loi de 2002 sur la gestion des éléments nutritifs;
  • Loi sur les ressources en eau de l’Ontario;
  • Loi sur les pesticides;
  • Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable.

Ces modifications :

  • combleront les lacunes de la trousse d’outils de conformité et d’application de la loi du ministère et nous permettront d’élargir l’utilisation des pénalités administratives pécuniaires qui pourraient être imposées pour des infractions environnementales, lorsqu’elles se produisent;
  • nous fourniront une approche cohérente en matière de pénalités administratives pécuniaires dans l’ensemble des lois, notamment la Loi sur la protection de l’environnement dans sa version récemment modifiée en vertu du projet de loi 108 (Loi de 2019 pour plus de logements et plus de choix);
  • protégeront mieux nos collectivités et permettront de garder notre terre, notre eau et notre air propres et sains.

Afin d’assurer une transition harmonieuse entre les pénalités administratives pécuniaires actuelles (c.-à-d. les pénalités environnementales) et le nouveau cadre, des modifications à la Loi sur la protection de l’environnement et à la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario seront promulguées à une date ultérieure lorsque des règlements seront proposés et que leur version définitive aura été élaborée.

Une consultation et la mobilisation des parties intéressées à l’égard d’une proposition visant à mettre en œuvre les pénalités administratives pécuniaires, y compris des projets de règlement, devraient avoir lieu en 2020.

Le programme de financement inspiré du programme du Fonds ontarien de protection de l’environnement à l’échelle communautaire sera lancé en 2020 et permettra de mieux soutenir les activités de mise en œuvre du Plan environnemental pour l’Ontario (p. ex., ramassage des déchets, plantation d’arbres, restauration d’habitat et prévention des inondations).

Commentaires reçus

Par l'entremise du registre

47

Par courriel

18

Par la poste

0
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Effets de la consultation

Nous avons reçu un total de 65 commentaires provenant d’un vaste éventail de parties intéressées, dont les suivantes :

  • membres du public (44 commentaires);
  • associations de l’industrie (5 commentaires);
  • secteur agricole (6 commentaires);
  • organismes environnementaux non gouvernementaux (3 commentaires);
  • Premières Nations (1 commentaire);
  • secteur municipal (4 commentaires);
  • offices de protection de la nature (2 commentaires).

Un résumé des commentaires reçus et de la façon dont nous les avons pris en compte dans notre décision se trouve ci-dessous.

  • Les parties intéressées et les membres du public sont généralement en faveur du concept des pénalités administratives pécuniaires, mais ils ont exprimé des préoccupations à l’égard de sa mise en œuvre. Les commentaires appuyaient également l’utilisation des fonds recueillis grâce aux pénalités pour soutenir les activités d’amélioration environnementale.
  • Six préoccupations soulevées par les parties intéressées sont indiquées ci-dessous, suivies des réponses à ces préoccupations :
  1. la consultation a été insuffisante avant la publication de la proposition;
  2. les montants maximaux de pénalité devraient être établis par jour et non par infraction;
  3. le gouvernement devrait conserver les dispositions relatives à l’inversion du fardeau de la preuve et les élargir;
  4. la capacité des agents provinciaux d’imposer des pénalités sans l’approbation du directeur soulève des préoccupations;
  5. l’utilisation de pénalités administratives pécuniaires pour les infractions représentant un risque plus faible est contestée;
  6. le gouvernement devrait conserver et élargir l’examen quinquennal des pénalités administratives pécuniaires.

1.  Consultation insuffisante avant la publication de la proposition

Des parties intéressées ont critiqué le manque de consultation avant la publication de la proposition.

Réponse

Au départ, nous avons consulté les Ontariens et les Ontariennes sur l’enrichissement de la trousse d’outils de conformité et d’application de la loi du ministère par l’entremise du Plan environnemental pour l’Ontario. Nous avons entendu que les Ontariens et Ontariennes appuyaient l’adoption de mesures plus strictes afin de protéger nos collectivités et notre environnement. Des parties intéressées étaient également en faveur d’élargir le pouvoir habilitant d’imposer des pénalités administratives pécuniaires en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement, dans sa version récemment modifiée par le projet de loi 108 (Loi de 2019 pour plus de logements et plus de choix).

En 2020, nous ferons participer les parties intéressées à l’élaboration et à la mise en œuvre de ces pénalités administratives pécuniaires avant la publication des projets de règlement.

2.  Les montants maximaux de pénalité devraient être établis par jour et non par infraction

Un certain nombre de parties intéressées et de membres du public ont été préoccupés par le fait que les modifications législatives proposées abaisseront les montants maximaux de pénalité en utilisant des montants maximaux qui sont établis par infraction au lieu d’un montant maximal par jour.

Réponse

Nous ne réduisons aucune pénalité. Actuellement, le ministère n’est pas autorisé à imposer les pénalités administratives pécuniaires actuelles (c.-à-d. les pénalités environnementales) pour de nombreuses infractions et ne peut en imposer qu’à 140 installations dans certains secteurs industriels. Il s’agissait d’une lacune de la trousse d’outils de conformité et d’application de la loi du ministère, et c’est pourquoi nous apportons des modifications afin d’élargir l’éventail d’infractions auxquelles ces pénalités pourraient s’appliquer et à qui nous pourrions les imposer, par voie de règlement.

Contrairement aux pénalités administratives pécuniaires actuelles, si les avantages économiques associés à l’infraction sont supérieurs au montant maximal de pénalité prévu par la loi, la pénalité peut dépasser ce montant maximal afin de récupérer l’intégralité des avantages économiques tirés par le contrevenant.

Toutefois, si le ministère détermine que l’infraction justifie des poursuites, il se réserve le droit de poursuivre les contrevenants en justice, même si une pénalité a été imposée. Si une infraction justifie des poursuites et qu’une entité est condamnée, elle peut faire face à une amende et à d’autres conséquences, notamment une ordonnance du tribunal, en plus de toute pénalité imposée.

Le nouveau régime de pénalités administratives pécuniaires représenterait un ajout à notre trousse d’outils de conformité et d’application de la loi à utiliser avec les ordonnances et les poursuites. Nous offrons plus d’options aux agents de conformité du ministère afin d’amener les contrevenants à se conformer.

3. Le gouvernement devrait conserver les dispositions relatives à l’inversion du fardeau de la preuve et les élargir

Un certain nombre de parties intéressées se sont préoccupées du fait que le cadre des pénalités administratives pécuniaires proposé ne comprenait pas de dispositions relatives à l’inversion du fardeau de la preuve, selon lesquelles il incombe au contrevenant de prouver que l’infraction n’a pas eu lieu.

Réponse

Lorsqu’un organisme de réglementation met en œuvre des mesures afin d’assurer la conformité d’un contrevenant, en vertu des principes généraux de droit, il incombe à l’organisme de réglementation de prouver les éléments de l’infraction. En règle générale, on considère qu’il est injuste qu’une loi inverse le fardeau de la preuve et exige des contrevenants qu’ils démontrent que l’infraction n’a pas eu lieu afin d’échapper aux conséquences d’une infraction.

Dans le régime de pénalités administratives pécuniaires actuel (c.-à-d. les pénalités environnementales) en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement, il incombe au contrevenant de démontrer que l’infraction n’a pas eu lieu, par exemple qu’aucun effet néfaste n’a été causé. Cela n’est pas conforme aux principes généraux de droit.

Étant donné que les règlements et les autorisations actuels exigent que la collectivité réglementée signale certaines infractions au ministère, comme les déversements et les rejets plus importants que les normes établies dans un règlement, une autorisation ou une ordonnance, l’inversion du fardeau de la preuve n’était souvent pas pertinente dans le cadre du régime de pénalités environnementales puisque le contrevenant avait déjà été tenu de signaler l’infraction. Par conséquent, le nouveau cadre de pénalités administratives pécuniaires est fondé sur les principes généraux de droit, tout en offrant un outil rapide et efficace pour assurer la conformité des contrevenants.

4. La capacité des agents provinciaux d’imposer des pénalités sans l’approbation du directeur soulève des préoccupations

Certaines parties intéressées ont été préoccupées par le fait que la loi proposée permettra aux agents provinciaux d’imposer des pénalités administratives pécuniaires, en plus des directeurs.

Réponse

La loi confère aux agents provinciaux le pouvoir habilitant d’imposer des pénalités administratives pécuniaires dans des circonstances devant être prescrites dans un règlement. La mise en œuvre de cet aspect du cadre des pénalités administratives pécuniaires serait établie dans des règlements et des documents à l’appui (p. ex., la politique du ministère en matière de conformité, des directives concernant l’utilisation de pénalités administratives pécuniaires) qui détermineront dans quel cas, à quel moment et de quelle façon les agents provinciaux peuvent imposer une pénalité.

Le ministère prévoit mettre à jour sa politique de conformité pour qu’elle soit conforme aux pratiques exemplaires et tienne compte de l’élargissement des pénalités administratives pécuniaires. La politique de conformité fournit des directives aux agents provinciaux de première ligne sur la façon d’intervenir face à des incidents présentant différents niveaux de risques. Elle aide l’agent à choisir un outil de conformité (sensibilisation, contravention, pénalité administrative pécuniaire, etc.) en fonction de son évaluation de l’incident, des antécédents du contrevenant en matière de conformité et des dommages potentiels ou réels causés à l’environnement.

Une formation sur le nouvel outil relatif aux pénalités administratives pécuniaires, indiquant notamment de quelle façon et à quel moment il doit être utilisé, sera également mise en œuvre à l’intention du personnel responsable de la conformité. La façon dont l’outil est utilisé fera également l’objet d’une surveillance afin de promouvoir une application uniforme dans toute la province.

5. L’utilisation de pénalités administratives pécuniaires pour les infractions représentant un risque plus faible est contestée

Certaines parties intéressées ont indiqué qu’elles n’appuyaient pas l’utilisation de pénalités administratives pécuniaires pour les infractions présentant un faible risque (p. ex., les infractions de nature administrative).

Réponse

En 2020, nous ferons participer les parties intéressées à l’élaboration des pénalités administratives pécuniaires pour les infractions environnementales avant de publier des projets de règlement.

6. Le gouvernement devrait conserver et élargir l’examen quinquennal des pénalités administratives pécuniaires

Certaines parties intéressées se sont préoccupées du fait que le cadre des pénalités administratives pécuniaires proposé ne comprenait pas d’examen quinquennal, lequel est inclus dans le régime de pénalités administratives pécuniaires actuel (c.-à-d. les pénalités environnementales).

Réponse

Nous publierons un rapport annuel détaillant les pénalités administratives pécuniaires imposées au cours de l’année civile précédente. Ces rapports permettent d’obtenir de l’information sur les pénalités imposées aux contrevenants, y compris le nom de la société ou du particulier, l’endroit où l’infraction a eu lieu, le montant de la pénalité ainsi qu’une description de l’infraction.

Ce rapport annuel sera publié dans le portail Données ouvertes de la province pour assurer la transparence et l’intégrité du nouveau régime. Cette démarche met la population à l’avant-plan en adoptant une approche qui accorde la priorité au numérique afin d’offrir des services simplifiés, accélérés et améliorés aux Ontariens et aux Ontariennes. Nous avons estimé que l’examen quinquennal n’était pas essentiel compte tenu de la publication du rapport annuel.

Documents justificatifs

Consulter les documents en personne

Certains documents justificatifs peuvent ne pas être accessibles en ligne. Si tel est le cas, vous pouvez demander à consulter les documents en personne.

Veuillez communiquer avec le bureau mentionné ci-dessous pour savoir si les documents sont accessibles.

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Proposition initiale

Numéro du REO
019-0750
Type d'avis
Loi
Loi
Loi sur la protection de l'environnement, L.R.O. 1990
Affiché par
Ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs
Proposition affichée

Période de consultation

28 octobre 2019 - 27 novembre 2019 (30 days)

Détails de la proposition

Cet avis de proposition fait partie de la Loi de 2019 pour des services simplifiés, accélérés et améliorés proposée.

Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs doit modifier sa trousse d’outils de conformité et d’application de la loi afin de renforcer l’application et le respect des lois qui protègent :

  • l’air
  • l’eau potable
  • les ressources en eau
  • la terre

Le ministère est responsable d’assurer la conformité aux lois environnementales de l’Ontario et de les mettre en application, au besoin.

Le Plan environnemental pour l’Ontario comprend un engagement visant à tenir les pollueurs responsables au moyen de conséquences et de pénalités sévères. La présente proposition vise à respecter cet engagement et nous permet de prendre les mesures nécessaires contre les personnes qui enfreignent les lois environnementales.

Nous travaillons également à l’élimination de tout chevauchement réglementaire et à l’élaboration de règlements simplifiés, de façon à maintenir les normes élevées reconnues de l’Ontario.

Nous faisons mieux les choses, de façon plus sécuritaire et absolue.

Pénalités administratives pécuniaires en Ontario

Une pénalité administrative pécuniaire est une pénalité financière imposée pour une infraction à la loi afin:

  • d’inciter la personne qui a enfreint la loi à s’y conformer
  • de décourager toute future non-conformité

Les pénalités administratives sont utilisées dans l’ensemble du gouvernement de l’Ontario dans les secteurs réglementés du programme comme:

  • la foresterie
  • la protection du consommateur
  • l’énergie
  • les collèges privés
  • le réacheminement des déchets
  • les maisons de retraite

Les pénalités administratives pécuniaires sont généralement utilisées dans d’autres territoires de compétence, particulièrement au Canada et aux États-Unis, pour appuyer l’application des lois environnementales (p. ex., en Colombie-Britannique, en Alberta, au Canada, au Québec, dans l’Ohio, dans le Vermont et dans le Minnesota).

Les pénalités administratives pécuniaires, à titre d’outil de conformité et d’application de la loi (c.-à-d. les pénalités environnementales), sont actuellement à la disposition du ministère pour certaines infractions relatives à la terre, à l’eau et à l’air, mais sont limitées. Cette lacune restreint l’utilisation d’outils d’application de la loi dans de nombreux secteurs du programme et empêche le ministère de tenir les pollueurs responsables de manière efficace.

En outre, certaines lois que l’on propose de modifier et qui sont appliquées par le ministère n’ont pas le pouvoir habilitant d’imposer des pénalités administratives pécuniaires (p. ex., la Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable et la Loi sur les pesticides), tandis que d’autres sont incohérentes avec les pratiques exemplaires (p. ex., la Loi de 2002 sur la gestion des éléments nutritifs).

Afin de remédier à ces problèmes, la proposition vise à:

  • combler les lacunes de la trousse d’outils de conformité et d’application de la loi du ministère
  • créer une approche cohérente aux pénalités administratives pécuniaires pour des infractions environnementales
  • mieux protéger nos collectivités
  • améliorer la préservation de l’environnement
  • garder notre air, notre terre et notre eau propres et sains

Modifications législatives proposées

Nous proposons d’apporter des modifications législatives afin d’intégrer, d’élargir et (ou) de clarifier le pouvoir habilitant d’imposer des pénalités administratives pécuniaires pour des infractions environnementales en vertu de lois environnementales clés, notamment les suivantes:

  • Loi de 2002 sur la gestion des éléments nutritifs
  • Loi sur les ressources en eau de l’Ontario
  • Loi sur les pesticides
  • Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable

Le pouvoir habilitant d’imposer des pénalités administratives pécuniaires serait semblable à celui de la Loi sur la protection de l’environnement, telle que récemment modifiée en vertu du projet de loi 108 (Loi de 2019 pour plus de logements et plus de choix).

Les modifications proposées permettraient l’imposition de pénalités administratives pécuniaires pour un large éventail d’infractions environnementales en vertu des lois mentionnées ci-dessus. Pour qu’elles entrent en vigueur, il faudrait que les infractions qui peuvent être assujetties à une pénalité administrative pécuniaire soient prescrites dans la réglementation.

La proposition, ainsi que les récentes modifications apportées à la Loi sur la protection de l’environnement, remplacerait les pénalités pécuniaires actuelles (c.-à-d. les pénalités environnementales) en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement et de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario.

Les principales dispositions au titre de la démarche proposée de pénalités administratives pécuniaires sont énoncées dans chaque loi et comprennent :

  • des montants maximaux de pénalité prévus ou plus élevés si le bénéfice économique obtenu par l’infraction était plus élevé (les montants des pénalités seraient définis selon un règlement). Les montants maximaux de pénalité prévus dans les lois sont les suivants:
    1. Loi sur les ressources en eau de l’Ontario – 200 000 $ par contravention (identique à la Loi sur la protection de l’environnement)
    2. Loi sur les pesticides – 100 000 $ par contravention
    3. Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable – 100 000 $ par contravention
    4. Loi de 2002 sur la gestion des éléments nutritifs – 10 000 $ par contravention
  • la capacité à réviser la pénalité administrative et (ou) d’en interjeter appel
  • un rapport annuel qui répertorie les pénalités administratives imposées dans la dernière année civile
  • des dispositions qui permettent la mise en œuvre de pénalités administratives pécuniaires dans les règlements (p. ex., la façon de fixer les montants des pénalités administratives pécuniaires, les personnes auxquelles s’appliquent les pénalités et la façon dont les personnes qui ont enfreint la loi peuvent demander une réduction des pénalités administratives pour avoir pris des mesures afin de prévenir la contravention ou d’en atténuer la portée)

L’utilisation élargie des pénalités administratives pécuniaires nous permettrait de:

  • prendre des mesures fermes contre les activités illégales
  • rendre les pollueurs responsables de leurs actions grâce à un système rigoureux, mais équitable, rentable et souple, en fonction des besoins et de la situation de notre province
  • traiter de manière plus efficace et appropriée les infractions environnementales qui surviennent

Les poursuites continueraient d’être utilisées comme outil d’application de la loi, mais pourraient se limiter aux infractions graves.

Si elles sont adoptées, les modifications proposées n’imposeraient pas de nouveau fardeau réglementaire ou de coûts à la population ontarienne qui se conforme aux lois environnementales provinciales. Si elle est adoptée, la proposition permettrait:

  • d’accroître l’efficacité des activités d’application de la loi et de conformité
  • d’améliorer la capacité à tenir les pollueurs responsables

Les résultats attendus de la proposition comprennent ce qui suit:

  • rendre les règles du jeu équitables entre les personnes qui agissent de manière responsable et les personnes qui ne respectent pas la loi en éliminant les avantages économiques potentiels associés à l’infraction des lois environnementales de l’Ontario
  • accroître la conformité générale aux lois environnementales de l’Ontario
  • réduire les activités illégales pouvant présenter des risques pour l’environnement ou pour la santé des Ontariens

Si elles sont adoptées, ces modifications législatives proposées permettraient aux futurs règlements d’imposer des pénalités administratives pécuniaires pour plus d’infractions, comme celles qui suivent, sans toutefois s’y limiter:

  • rejeter illégalement des eaux usées dans les cours d’eau
  • vendre des pesticides sans avoir de permis
  • ne pas avoir d’exploitant d’eau potable certifié
  • enfreindre les conditions d’un permis de prélèvement d’eau

Programme de financement

Dans le cadre de la proposition, les fonds provenant du paiement des pénalités administratives pécuniaires en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement, de la Loi de 2002 sur la gestion des éléments nutritifs, de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario, de la Loi sur les pesticides et de la Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable seraient déposés dans un compte existant prévu à cet effet en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement qui recueille actuellement les fonds des pénalités environnementales pour une infraction.

Si elle est adoptée, la proposition modifierait la fonction du compte afin de permettre l’utilisation des fonds pour des activités de mise en œuvre du Plan environnemental pour l’Ontario (p. ex., nettoyage, plantation d’arbres, restauration de l’habitat et prévention des inondations). Si les modifications sont promulguées, les fonds seraient mis à la disposition des organismes admissibles en vertu d’un programme de Fonds ontarien de protection de l’environnement à l’échelle communautaire nouvellement mis en place, en mettant l’accent général sur le soutien des collectivités locales dans le cadre de la réalisation des activités d’amélioration environnementale.

Documents justificatifs

Commentaire

La consultation est maintenant terminée.

Cette consultation a eu lieu 28 octobre 2019
due 27 novembre 2019

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